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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 20:34

                 j ai du envoyer le prcedent sous office , je refais donc une version word


Bulletin n 2


après un long séjour chez Cécile, un petit aller et retour en france pour enlever une paratyphoïde à Anne Marie ( et aussi pour profiter des petits enfants), et une courte convalescence de nouveau avec Cécile et les filles, nous sommes repartis en bateau, avec pour objectif un tour de la mer caraïbe en 3 ans , avec un hivernage à Curaçao et un autre au rio dulce.


dimanche 1 Février mouillage de l ile fourche


Notre descente vers Curaçao commence doucement.

Jeudi , Alain est arrivé sans problème malgré la grève nationale métropolitaine. Heureusement qu'il a choisi de nous rejoindre à St Martin , car en Guadeloupe, la grève est générale et l'île est paralysée

Un collectif réclame contre la vie chére et a déposé 146 demandes dont une augmentation générale de 200 euros ; de plus les gérants de station service sont en grève eux aussi contre l'implantation de 5 stations automatiques ( il y a 123 stations service sur l'île ) car le marché de l'essence serait en diminution constante. De ce fait plus rien ne fonctionne , à l'exception des services d 'urgence et de l'électricité; écoles, magasins, et toute forme d'entreprises sont fermées .Nous espérons que tout cela sera résolu à notre arrivée.

Vendredi le vent était sud est fort, nous avons donc repoussé le départ 'J'en ai profite pour une séance supplémentaire de kite , mais je ne suis pas très doué et à la 7 ° leçon , j'ai du mal à décoller. Le soir repas chez Cécile avec Murielle, qui a échangée des souvenirs de Cote d'ivoire avec Alain.

Samedi matin le vent était toujours sud est fort ; notre navigation s 'est donc arrêtée a l'île Tintamarre, soit un grand bond de 10 miles. Nous avons passé un après midi tranquille.

Ce matin le vent avait légèrement viré est en mollissant , et nous avons pu atteindre sur un bord l'île fourche, à la voile . Ce mouillage est toujours aussi beau ; un peu de snorkel avant l'apéro pour profiter du soleil au zénith , puis le soir ballade sur l'île pour admirer la cote nord de St Barth au soleil couchant.

La situation en Guadeloupe n a pas l'air de s'arranger, selon les informations de RFO


LUNDI 2 mouillage de Ballast bay à St Kitts


après 10 h de mer dont 3 h de louvoyage avec un bon vent force 4 , nous sommes arrivés a Ballast bay pour ne voir ni le rayon vert ( a cause de la brume ) , ni les singes . Mais le site est toujours joli , malgré la présence de 5 bateaux , mais nous avons mouillé devant tout le monde près de la plage


Mardi mouillage de rendez vous bay à MONTSERRAT

 

Le vent reste obstinément est force 4 , et au lieu d'aller directement en Guadeloupe , nous nous sommes arrêtés a Montserrat après 10 h de mer et une remontée finale au prés avec un vent de 30 noeuds juste sous le vent de la pointe nord de l'île. Malgré ce vent d'est une grosse houle déferlait sur la plage du « port «  ; nous avons décidé d'aller à la baie juste au nord qui était bien mieux abritée du vent ; la houle se faisait peu sentir; le site est de plus très joli: de hautes falaises avec quelques arbres et quelques chèvres dont on se demande comment elles ont pu arriver là et surtout comment elles vont pouvoir repartir; une plage de sable , des pentes boisées et une belle maison coloniale sans accès visible.


Mercredi mouillage de Deshaies Guadeloupe


Nous sommes partis ce matin à 7 h 45 , ; après avoir longer la cote jusqu'à la baie de Plymouth , la ville engloutie pat les cendres du volcan , peu actif aujourd'hui hui ; nous avons envoyé les voiles avec un fort vent d'est , avec des rafales à plus de 25 noeuds sous le pointe sud de l 'ile. Le cap a faire pour Deshaies était de 142 , nous tenions difficilement 160 , avec des vagues de plus de 3 mètres. Heureusement comme espérée , a peu prés sous le vent de Deshaies le vent s'est calmé et la mer s'est aplatie, nous avons louvoyé 1 h avant d'être suffisamment près de la cote pour que le vent tombe totalement ; c'est donc au moteur que nous avons atteint le mouillage , moins encombré que d'ordinaire à 17 H ; Nous sommes descendus à terre immédiatement ; bonne surprise le poste a essence était ré ouvert et les magasins bien approvisionnés, nous avons donc pu refaire des courses de frais .Évidemment le poste de douane était fermé et sans indications d'heures d ouverture .Pourtant au mouillage il n'y a presque que des bateaux étrangers arborant le drapeau jaune. Le soir , pour nous changer du bateau ,nous avons manger au resto ,correct ,sans plus mais ,malgré les grèves ,le menu était varié Demain direction Malendure pour voir nos amis de Canopée


jeudi mouillage de Malendure


Nous sommes repartis après quelques courses, sans avoir fait la douane qui n ouvrait que de 13 à 14 h. 2 hures après nous mouillons à Malendure à notre place habituelle devant la belle petite plage, à cote de la goelette de Gilbert , lui aussi revenu ici.

Dans l'après midi nous avons été dire bonjour à Anne ; Elle nous a raconté ce qu'elle ressentait de la grève . Après une semaine ou les gens ont épuisé leur stock d 'essence, l 'ile est devenue une ile morte, sans circulation , ou même les médecins avaient du mal à se rendre sur leur lieu de travail . Le long de la cote sous le vent , l'ambiance est restée calme, même si des groupes de grévistes ont fait fermer les clubs de Mallendure, et probablement aussi d'autres magasins qui sont quand même en général resté à demi ouvert , c'est à dire le rideau de fer à moitié ouvert et prêt à être fermé en cas de besoin. Il semblerait que l'ambiance soit beaucoup plus tendue à Grand Terre. Évidemment cela ne fait l'affaire des gens du tourisme, alors que le mois de février aurait du être le meilleur mois de l'année. Ambre s'inquiète des conséquences sur sa scolarité d'au moins 4 semaines de grève , Meo lui est ravi ( il est en CP ) .Il semble que les gens ne croient pas beaucoup à une fin rapide de la paralysie de la Guadeloupe.

Nous sommes aussi passé dire bonjour à la plongée , ou tous les moniteurs étaient présents , mais sans aucun client.


Samedi soir mouillage des saintes


Vendredi matin nous sommes partis plonger sous une pluie battante, seuls clients du bateau . Nous sommes allés voir les bancs de platax et de carangues un peu au sud est de la statue de Cousteau puis nous avons flâné dans les coraux mous , j'ai testé notre nouveau appareil canon , il semble très bien avec un écran de visée très lisible , enfin je vois la photo que je prends . Les indications de réglages sont aussi très visibles.

Le soir nous sommes montés dîner chez Anne et Dom avec 2 de leurs amis , très sympa sauf pour la bouteille de bologne qui n 'y a pas survécu.

Ce matin nous sommes partis à 9 h, moteur jusqu'à Basse terre, puis voile avec de bonnes rafales au passage du cap ( un bon 6 ), puis un vent plus maniable nous permettant d'aller rejoindre le mouillage de la ville sur un bord;

Le mouillage de Cabrit était plein ; plus d'une dizaine de bateaux, évitant dans tous les sens . Heureusement le mouillage de la ville était moins dense et nous avons retrouvé notre place habituelle entre la falaise et l'épave.

La vie aux Saintes était aussi animée que d'habitude, et les magasins normalement approvisionnés;

La radio annonce que les négociations sont en cours avec le ministre , celui ci est satisfait mais le plus dur reste à venir : les 200 euros d'augmentation; pour le moment les banques semblent les grandes perdantes , elles vont devoir aligner leurs conditions sur celles de la métropole; mais c'est évidemment très insuffisant pour les grévistes. La grève s 'étend a la Martinique , ou elle semble très dure : grève de l'essence et fermeture autoritaire des restaurants. Alain réussira t il à prendre l'avion samedi ?


Dimanche mouillage de Porsmouth Dominique


Bien que la météo annonçait un alizé modéré, nous avons eu droit à un très gros grain , avec plus de 30 noeuds de vent pendant plus de 30 minutes Nous l'avons subi en affalant la grand voile, sous foc seul vent de travers nous avancions encore à 7 noeuds ! Nous sommes arrivés au mouillage accueillis par Dede , boat boy officiel qui nous a vendu un BBQ pour le soir au restaurant des boat boys ,les bénéfices vont à l'achat d'un canot de sauvetage. Nous avons rendez vous demain pour aller à la rivière indienne et à la douane.

Il y a beaucoup de bateaux au mouillage , une trentaine au moins , mais il y a beaucoup de place et nous sommes devant tout le monde , par 4 m de fond sur une mer plate . Tout serait parfait si les grains s'espaçaient un peu plus.

Après le grain de ce matin , nous étions transis de froid , nous ne sommes pas murs pour l'antarctique!



Lundi soir Portsmouth


bonne journée à terre , qui avait commencé la veille avec le BBQ des boat boys. C'était un petit BBQ pour le nourriture , mais le planteur était à volonté , avec en plus une bonne sono et la possibilité de zouker sur la plage. Nous étions une bonne cinquantaine de yachties de toutes nationalités , sympa

Puis ce matin Dede est venu chercher à 9 h précises pour nous emmener d abord à la douane , Le douanier était sympa et parlait bien français; nous avons fait l'entrée et la sortie, avec un permis de visite jusqu'à Roseau pour 5 jours. Puis nous avons fait une .belle promenade à la rame ( c'est Dede qui ramait ) sur une rivière qui serpente dans la mangrove avec de beaux palétuviers aux racines impressionnantes . Dede nous a propose une promenade pour l 'après midi à une cascade (120 euros pour nous trois ) , nous sommes donc partis dans le taxi de Dylan qui parlait très bien français , nous avons commencé par la cascade de Milton , situé sur les flancs du morne Diablotin, petite marche de 30 minutes aller dans la foret tropicale et 2 traversées de rivière, pour arriver à une cascade de 50 m avec un beau débit ,. Puis nous sommes repartis pour aller jusqu'au lodge de la réserve du morne diablotin . Chemin faisant Dylan , nous cueillait toutes sortes de plantes odorantes qui sont utilisées par la médecine locale . Au lodge il y a un sentier d'une heure environ bien tracé dans une très foret tropicale avec des arbres gigantesques .

Pour finir cette bonne journée nous avons mangé au bateau des cuisses de canard confites et des patates sautées dans la graisse. Ce n'était pas exactement un repas de régime!et il nous reste un bocal de graisse !


Mardi soir mouillage de Salisbury


Après 2 h de moteur tout prés de la cote , nous avons mouillé à Salisbury. Nous avons déjeuné au petit restaurant d 'Harold et Béatrice du club de plongée East Carribean dive , nous nous sommes inscrits pour une plongée le lendemain et sommes allés marchés le long de la rivière Macoucheri . Anne marie ayant retrouvé la forme , nous sommes allés jusqu'au bout de la vallée et au retour nous avons visité le petit village , étonnant mélange de petites cases et de maisons neuves . Nous avons acheté à un rasta 10 bananes pour 2 EC .


Mercredi mouillage de Roseau


Ce matin nous avons plongé devant Mero puis devant Salisbury , 2 belles plongées , hélas sans voir de poissons crapauds ou chauves souris, qui sont normalement visibles , mais en voyant cependant un gros hippocampe. Notre nouvel appareil photos de plongée fonctionne très bien , et je suis arrivé a faire de belles photos , en voyant ce que je photographiais. Puis après le plat du jour au restaurant ( une belle tranche de marlin cuite à point ) , nous sommes partis pour Roseau ou nous sommes arrivés à 17 H après 2 h de moteur . Il y a maintenant beaucoup de bouées de mouillage devant l'hôtel Anchorage ou nous n avons pas vu de bateaux de plongée .


JEUDI 12

mouillage de Saint Pierre


La traversée du canal a été sportive , avec des vents jamais inférieurs à 28 noeuds , atteignant parfois les 36 noeuds , partis avec le foc et 2 ris , nous avons été obligé d'affaler complètement la grand voile , car le bateau partait à l'auloffé après un surf sur les vagues de plus de 3 m . juste avec le foc , nous filions encore à plus de 7 noeuds avec des pointe à 8 noeuds .

Le vent ne s'est calmé qu'à quelques dizaines de mètres du rivage de Saint Pierre, pour une fois il n'y avait pas houle.

Dans l'après midi , après avoir admiré les longues files de voiture qui faisaient la queue pour obtenir 30 euros d'essence, nous sommes descendus à terre pour faire les formalités et un peu de ravitaillement si possible. Le café pour les formalités était fermé, mais nous avons réussi à acheter 2 baguettes et quelques provisions dans un magasin presque vide de provisions . En effet après la Guadeloupe , la Martinique est elle aussi en grève générale. Selon la radio, elle semble encore plus dure que celle de Guadeloupe qui continue , malgré le court séjour de Jego, sous ministre des DOM

De ce fait nous changeons nos plans ; nous irons déposer Alain au pied de l'aéroport, puis nous verrons selon l'évolution de la situation.


VENDREDI 13 mouillage de l'anse mitan baie de Fort de France


Après un départ paisible jusqu'à l'usine électrique, nous avons retrouvé un bon vent pour traverser la baie de Fort de France , et notre près nous a amené rapidement et bien gité jusqu'à l'anse à l'âne; il y a une belle plage de sable , des villas sur les collines , et une bonne dizaine de bateaux au mouillage, Nous mouillons à l'ouest du chenal devant des parasols bleus , désertés pour le moment.

Nous bullons un peu , puis la plage se remplit et une animatrice sur la plage annonce un tournoi de beach volley et surtout une soirée dansante animée par un célèbre DJ; Nous décidons de ne pas profiter de la musique et partons mouiller un peu plus à l'est dans une petite anse juste sous le vent d(une bouée nord , c'est plus joli mais on ne peut descendre à terre.


Samedi soir mouillage de la grande anse d'arlet


Nous partons au moteur déposer Alain tout prés de l'aéroport, car si certaines stations d'essence sont de nouveau ouvertes , selon la radio , c'est la cohue: il y tellement de queue que les camions citernes de ravitaillement ne peuvent pas accéder aux pompes La situation en Guadeloupe à l'air de se durcir également; Fillon aurait désavoué Jego qui aurait admis le principe de baisses de charges sociales pour permettre une augmentation des salaires.

A 9 h 30 nous mouillons devant l'entrée de la rivière de port cohe; cette petite rivière est transformée en marina , avec beaucoup de bateaux à moteur et quelques voiliers dont certains un peu délabrés ,tous des locaux. Nous partons en annexe , vérifier la possibilité de débarquer et de rejoindre l'aéroport , pas de problème .

Après le déjeuner , nous déposons Alain à terre et il part à pied vers l'aéroport; il nous téléphonera un peu plus tard après son enregistrement, il a trouvé quelqu'un pour l'emmener en voiture.

Nous nous repartons aussitôt , car la tenue du mouillage est très mauvaise, et nous allons sous foc seul jusqu'à la grande anse d'arlet; La cote est très belle, couverte de forets , et dominée par des mornes très hauts et très raides , l'anse noire paraît très belle mais il y a déjà 7 bateaux ce qui est beaucoup pour un mouillage solitaire Nous mouillons sur le coté nord de la grande anse d'arlet, moins encombré par les voiliers que le coté sud, car malgré la grève générale , les bateaux locaux sont de sortie pour le week-end ,

Nous descendons à terre pour faire la balade du cap Salomon ; nous voulions marcher un peu et c'est bien ce que l'on a fait : cela commence par une montée de 50 minutes, très raide sur un chemin très pierreux, à travers une petite végétation de foret sèche. Avantage il y a de l'ombre, inconvénient il n'y a aucun point de vue sur la rade. Puis le chemin continue à peu prés à niveau, contourne deux mares , et finalement arrive sur une espace un peu découvert d'où l'on peut apercevoir la rade de Fort de France; ensuite il plonge vers l'anse Dufour; C'est la que nous faisons demi tour.

Au retour nous faisons la promenade le long de la plage; c'est sympa et très animé; malgré le peu d'essence disponible selon la radio; beaucoup de martiniquais en ont quand même trouvé pour aller à la plage. Nous trouvons une petite épicerie ouverte , mais avec bien peu de marchandises sur les rayons.

Nous avons réussi à joindre nos amis, Mireille et Christian Dechatre qui après une semaine de vacances à Ste Anne ont pris un catamaran au Marin avec leur fille Sylvie et leurs3 petits enfants. Ils nous confirment que les magasins du marin sont tous fermés et qu'il n y a pas d'essence. Nous partirons donc directement sur Ste Lucie et Rodney bay ou nous pourrons refaire le plein d'eau et de fuel. Ils ont passé de bonnes vacances , mais sans pouvoir beaucoup visiter l'île, ils ont ,sans trop de problème, pu se ravitailler au hasard des magasins ouverts


Dimanche soir marina de Rodney bay Sainte Lucie


Nous avons fait une traversée ultra rapide du canal .poussés par un alizé puissant . Avec 2 ris et le génois un peu enroulé nous avons tenu une moyenne de 7 noeuds en dépit d'une mer forte. Nous avons pu écouté radio caraïbe jusqu'à la baie, la situation et en Guadeloupe et en Martinique ne s'améliore pas ; nous n'aurons plus de nouvelles jusqu'au prochain internet.

Nous avons mouillé à l'entrée du chenal de la marina , à coté du catamaran des amis , et avons aussitôt été prendre l'apéro et déjeuné avec eux.

Après un gros grain , nous sommes allés au fuel; pas de chance il est fermé car les cuves sont vides.: les Martiniquais ayant des bateaux viennent se ravitailler en fuel et en essence à Ste Lucie; Nous irons donc passer une nuit à la marina, pour être sur d'avoir de l'eau. Après des tentatives de contact avec la marina , mais les rares réponses nous sont totalement incompréhensibles , nous prenons un emplacement vide, sous une pluie battante.


Lundi soir mouillage de Marigot bay ( ou plutôt à l'entrée de marigot bay ).


La matinée a été très occupée , tout d'abord passage à la douane; nous étions les premiers à 8h ; heure théorique d'ouverture et avons attendu jusqu'à 8 h 30; heureusement que nous étions les premiers car ensuite il y avait foule. Cette demie heure d'attente nous a permis de discuter avec deux français qui tiennent une boutique d'optique à St Pierre. Ils sont venus en catamaran chercher de l'essence pour leurs employés , car il leur faut continuer à travailler pour payer la banque. Ils nous expliquent que l'octroi de mer en Martinique peut être très élevé:par exemple 30 pour cent sur l'optique. Curieusement les taux sont différents dans les deux départements ce qui fait qu'ils approvisionnent selon les produits soit en Guadeloupe , soit en Martinique, car il n'y pas de droits entre les deux. La douane s'est passée normalement à l'arrivée des fonctionnaires , ce n'est pas cher, puis passage au ship pour acheter une latte pour remplacer elle envolée lors du grain de la Dominique;: il doit y en avoir une de disponible , ils vont chercher dans le stock. Enfin nous allons à la grande surface ; les rayons sont pleins , mais il y a peu de choix pour les produits qui nous intéressent: peu de fruits , peu de tomates , de belles salades toutefois et question boites de conserves presque rien, sauf des multitudes de sauces sucrées. Le fuel devrait être livré dans l'après midi, mais il y a plus d'une douzaine de bateaux qui attendent déjà, nous ferons le fuel plus loin.

Après être repassés au ship et fini par avoir la latte , nous partons à midi; les amis sont partis , ils doivent être à Marigot; nous partons donc vent arrière , sous génois seul, quel plaisir d'être portant!

Vers 13h 30 nous arrivons devant Marigot; le catamaran est bien là, mouillé à l'entrée du chenal du lagon, nous commençons par aller au fuel, puis nous mouillons à coté d'eux Il y a vraiment beaucoup de bateaux et beaucoup de bouées ( les bouées sont chères : 25 usd ) et toute l'après midi nous verrons du passage Le site est très beau mais il y a vraiment trop de monde . Nous nous contentons d'un bain autour du bateau et passons ne très bonne soirée tous ensemble sur leur cata . A 9 , c'est tout de même plus confortable que sur Luliberine!

N'ayant plus en principe à naviguer au près et avec beaucoup de vent, nous avons dégrée le foc 1 en place depuis St Martin pour reprendre le génois


MARDI soir mouillage de la soufrière

Bonne journée

Après un départ pas très matinal nous avons longé la cote de ste lucie de près en admirant le paysage à petite vitesse , ( vent de 5 à 8 knts ) , mais nous allions plus vite que l'ovni 39 des glénans qui était au large. Nous avons pris une bouée à la Soufrière avec le catamaran , du coté du village ( coté sud ) ; C''est Michel le boat boy qui nous aidé à prendre nos bouées; il nous a proposé une balade en taxi que nous avons accepté après un léger marchandage : 80 euros contre 100. pour tous

Dans l'après midi Thomas nous a donc emmené d abord aux bouches du volcan d 'ou s'échappent des vapeurs chaudes qui font bouillir des mares d'eaux ferrugineuses ( noires ) . Puis nous avons été nous enduire de cette boue noire un peu plus bas , mais, quand même, dans une eau à prés de 50 degré. Un gentil rasta nous a dit que cette boue guérissait tous les problèmes de peau . Nous nous sommes tous bien amusés, ; comme l 'a dit l une des filles: «   il faut en profiter pour une fois que l'on a le droit de se salir. » Puis nous avons été à la cascade chaude , située dans un très beau jardin tropical .L'eau n'était plus qu'à 40 degré; presque froide !

Ce soir repas de thasard fourni par Michel ( 10 usd le kilo ) sur le catamaran pour notre dernière soirée ensemble; après ils remontent vers le nord car ils doivent rendre le bateau au Marin samedi et nous nous continuons vers le sud.


Mercredi soir mouillage de la Soufrière


La matinée a été consacrée la visite du village très «  authentique «  , avec de vielles maisons coloniales à balcon . C'est chouette mais il, faut faire attention en photographiant les maisons , car les rastas ne veulent pas être photographiés; ils sont pourtant pittoresques et ils le recherchent sûrement à être remarqués car ce sont des rastas de ville , , les vrais rastas vivent à la campagne.

Nous avons été à internet , prendre des nouvelles de la Guadeloupe: ca va mal avec des émeutes et un mort . Nous avons aussi pris la météo qui est bonne : vent de 9 noeuds , paisible quoi.

Nous avons aussi pris le chemin qui mène à l'anse Mitan située au pied du piton; un rasta nous a proposé l 'ascension du piton : «  700 m en 2 h facile » nous a dit il dit , nous lui avons promis pour une prochaine vie. Puis nous avons ete à la douane , il fallait aussi passer à la police mais le préposé à la vérification des passeports n'était pas là , et nous ne l'avons pas attendu, un coup de tampon en moins sur les passeports , c'est toujours bon à prendre.

L'après midi nous avons fait un petit snorkel le long de la côte , mais ce n'est pas extraordinaire, sous le bateau les fonds sont beaux mais il y a 8 m de fond.


Vendredi 20 février 14 h mouillage de Bequia


Jeudi matin nous sommes partis de bonne heure , car nous voulions tâter la mer pour voir si il était possible d'aller un peu sur la cote sud de Ste Lucie , jusqu'à l'anse laborie; mais très vite le vent est monté très fort avec de la mer et nous avons pris la direction de St Vincent. Le vent et le mer ne nous ont pas ménagés: vagues de plus de 3 m le vent était soutenu à plus de 30 noeuds avec des rafales jusqu'à 35 noeuds . La météo s'est plantée ou nous avons mal lu ; il s'agissait peut être de la carte de hauteur des vagues .Heureusement, nous n'étions plus au près!

Le ciel était bleu et ne s'est couvert que lorsque nous avons atteint le cap des baleines à la pointe nord de St Vincent. Nous avons longé de près la cote , l'une des plus belles des caraïbes , avec descentes raides couvertes de végétation tropicale qui monte jusqu'au sommet de la soufrière ( encore une ) à plus de 1500 m haut. Il y a des ravines profondes , et quelques champs accrochés sur les pentes : c'est magnifique .

Puis nous sommes arrivés à Cumberland bay , l'une de nos escales préférées. Nous avons été accueillis par Williams qui nous a aidé à passer un bout à terre juste devant le restaurant « mojito » dans le coin nord de la baie. (nb il y a 4 restaurants sur la plage ) Nous lui avons commandé un plat de poisson pour le soir. et nous sommes montés au village sur la crête juste au nord , c'est un tout petit village avec 2 bars rastas et 2 églises et une vingtaine de maisons agrippées à la pente. Nous avons continué le chemin un peu au delà , pour voir un paysage mixte de foret , de pâturages et de cultures . Pour faire du jardinage , il ne faut pas avoir le vertige.

Nous avons rebroussé chemin quand il a commencé à bruiner

A 7 h il a fallu débarquer pour aller au restau , il pleuvait toujours et le ressac sur la plage était assez fort ; heureusement des locaux nous ont gentiment aidé; le restaurant était tout simple , mais les tables avaient des nappes et étaient mises avec goût. Le repas était très bon avec un poisson bien cuit et des légumes cuits à l'étouffé excellents. AM a pris au dessert des bananes flambées avec une glace à la vanille au milieu : le raffinement . Les prix étaient à la hauteur : 140 ec pour nous deux ( 2,7 ec = 1usd ; 1,3 usd = i euro faites le calcul nous on se plante à chaque fois)


Il a plu toute la nuit et ce matin il pleuvait encore avec un vent fort un peu traversier et un ressac de plus en plus fort.

Nous sommes partis , passés devant Wallilabou ou il y avait 8 bateaux qui semblaient au calme. Le vent s'est ensuite calmé; Anne Marie à lu les instructions nautiques pour la traversée du canal St Vincent Bequia : c'est une traversée courte mais le pont est balayé par les lames et il est conseillé de cappeler son ciré. Sous le vent de St Vincent cela nous a nous fait sourire , mais on a serré les dents peu après : 32 noeuds de vent et des vagues de 4 m ((heureusement grand largue) , décidément la météo ne marche plus.

Nous sommes arrivés à Bequia vers midi , pas de boat boy pour nous proposer une bouée , nous avons trouvé un coin ou poser l'ancre , un peu devant un bateau canadien qui nous a dit que le fond était de mauvaise tenue ; premier essai ça dérape malgré 30 m de chaîne pour 4 m de fond, deuxième essai ça tient 2 0 minutes puis ça commence à reculer . Nous repartons pour un autre coin , et essayer de prendre une bouée , exercice très difficile dans un vent rafaleux de 25 noeuds ; heureusement un boat boy arrive et nous aide : coût de la bouée : 50 ec ( cf plus haut pour la traduction en euro ) ; mais nous sommes tranquilles nous ne chasserons plus et nous pourrons descendre à terre sans crainte


samedi mouillage de Mayero anse principale


hier après midi malgré la pluie nous avons été à terre pour faire l'essentiel: aller à la douane ( les officiels sont aussi peu aimables que dans les autres BWI ), aller prendre la météo à internet et acheter de la glace.

Finalement pour la météo , on s'est aperçu que buoyweather avait changé d'échelle de vent ; ils ne sont plus en noeuds , mais en m/s ; donc 10 m/s cela fait environ 20 noeuds , et la météo annonce maintenant 15 m/s soit 30 noeuds pour les prochains jours ;Nous hésitons sur la suite du programme.

Ce matin le temps semble s'améliorer tant du point de vue pluie , que du vent . Après avoir regréer le foc et gréer le 3 ème ris , nous décidons de partir vers le sud. Le temps est gris, la visibilité est très mauvaise, à peine 5 miles ,et le vent souffle force 6 avec de fortes rafales sous les grains. Alors que nous passons devant Canouan le soleil réapparaît et nous décidons de continuer jusqu'à Mayero, ou nous n'avons pas été depuis longtemps, et dont AM garde le souvenir de l'achat d'une langouste à un prix raisonnable. A 13 h nous mouillons devant la grande plage de sable en compagnie d'une dizaine de bateaux . Un boat boy vient nous proposer de la langouste : 40 EC la livre , c'est un prix pour américain , pas pour des français . A noter que l'on voit beaucoup de bateaux américains et canadiens dans les mouillages et fort peu de bateaux français et relativement peu de bateaux de location.

Dans l'après midi nous allons faire un petit tour à terre ; Il y a un gros ressac sur la plage et le débarquement au pontons est malaisé. L'annexe se frotte un peu sur les pneus et les ferrailles .Le village a bien changé depuis 20 ans : le nombre de maisons n'a pas augmenté , mais maintenant ce sont de belles maisons et la rue est bordée de restaurants , nous en avons compté 6 ; un seul affichait les prix 65 EC le plat de poisson , c'est cohérent avec le prix de la langouste !

De l'église catholique , il y a un magnifique panorama sur les tobago cayes:un ciel enfin bleu et une eau turquoise .Il semble y avoir assez peu de bateaux au mouillage , il est vrai qu'avec ce vent il doit y avoir un fort clapot

A notre mouillage , les rafales atteignent les 30 noeuds .


Dimanche 22février

mouillage de Chatham bay à Union

Après une petite heure sous foc seul et à plus de 6 noeuds , nous avons rejoint le mouillage de Chatham bay , l'un de nos mouillages préférés des petites antilles .

La mer y est parfaitement calme , malgré le vent qui réussit à passer sur les hauteurs. Le mouillage est immense et la quinzaine de bateaux y sont éloignés les uns des autres.

La baie est un grand demi cercle cerné de hautes collines boisées

Nous commençons par un petit snorkel le long de la cote nord ; le paysage aquatique n'est pas des plus beaux mais il y beaucoup de poissons dans moins de 2 m d'eau ; sous presque chaque trou , on peut trouver des crevettes , des crabes , voire même une langouste .Nous avons nagé, accompagnés par banc de petites sardines ( ou autres ) , composé de milliers de poissons , banc si dense qu'il cachait a certains moments les rochers.

Puis l'après midi nous avons fait un grand tour à terre , montant par la piste jusqu'au col , puis prenant la route cimentée vers la gauche . Elle fait le tour d'un morne , avec de beaux points de vue sur la cote nord d'Union et au loin les Tobago cayes et Canouan ; puis sur l'intérieur de l'île. Nous avons pris la première à gauche ( 50 minutes depuis le départ ) et remonter sur la crête ,pour redescendre sur notre baie . Nous avons refait le petit sentier qui domine la baie , mais il est maintenant très abandonné , et tellement entouré d'arbres que l'on n'aperçoit jamais la baie .

Lundi

Nous nous sentons si bien ici que nous décidons de rester un jour de plus et de flemmarder un peu en profitant du site ; Bizarrement, la baie s'est vidée ;il ne reste que 8 bateaux très loin les uns des autres. Après un nouveau snorkel ,encore plus réussi qu'hier dans une eau limpide , nous lisons au soleil et bricolons un peu sur le bateau Demain,nous passerons à Clifton , « capitale de l'ile » pour faire les formalités de sortie des Grenadines

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