Bulletin n 4
envoye de panama enfin
Lundi soir 28 décembre
Mouillage de l ile fuerte
Hier petite catastrophe , la carte mère de l ordinateur principal a lâché, ce qui nous prive des mails par iridium, rend difficile l utilisation d e l ordinateur puisque le vieux gericom marche mais avec un clavier déporte, et de plus nous a fait perdre le journal de la semaine passée que je vais donc résumer ; j avais fait 4 pages de très belle prose
Mouillage de la Cienaga de Cholon , samedi 19 et dimanche 20
Nous avons quitté Carthagène après avoir fait le plein de vivres, d’eau et de fuel, ne sachant quand nous aurons l’occasion de le refaire, direction les iles colombiennes du sud .
Nous avons rallié la cienaga de Cholon ( cienaga veut dire plus ou moins lagune ) au moteur le vent étant quasi nul . Le mouillage très grand et très beau était occupé par 8 bateaux , mais il y avait de la place pour nous dans une crique presque isolée . Le dimanche nous avons été mangé sur la petite plage qui se trouve à l’entrée de la lagune , occupée par de petits restaurants sommaires . Le dimanche surtout , les gens viennent se Carthagène en lanchas pour déjeuner et se baigner ;. Il y a une ambiance sympathique , même si il y en avait moins qu’il y a 4 ans , mais nous étions en janvier et les gens sont vraiment en vacances du 2 janvier au 15 janvier. Nous avons déjeuné d’un poisson grillé ( menu unique sauf a choisir une langouste , mais nous les avons trouve trop petites ), assis sous les palmes , à cote des cuisines mais devant la mer . Nous aurions pu choisir de déjeuner assis dans l’eau , sous des parasols de paille . prix pour deux pargos ( 4 à nous deux ) et 5 bières : 60000 pesos
Nb navigation
Les canaux d accès ne sont plus balisés comme dans la carte remise au club nautico, il manque beaucoup de bouées ; seules sont encore là celles qui sont juste avant l’entrée . En passant au nord de l’ilôt periquillo puis en allant plein sud nous sommes passés par des fonds de 2 m sur du corail. Il semblait y avoir encore deux boues coté est de cet ilot
Pour entrer il suffit de serrer à gauche, tout prés de la rive il y a de l’eau ;
Mouillage de Rosario lundi 21 mardi 22 et mercredi 23
Mardi matin , nous avons fait au moteur les 5 miles qui séparent Cholon des iles Rosario . Après un essai pour prendre la passe est qui conduit du sud de l isla grande à son nord, nous avons renoncé devant un seuil a moins de 2 m et le balisage nous paraissait curieux ; nous avons été mouille au sud de l isla navale , après un passage un peu délicat sur un seuil , en dépit du balisage , mais le balisage doit etre fait pour des bateaux moteurs sans tirant d’eau .
Le site est joli mai le snorkel est un peu décevant : eau pas très claire et peu de poissons. Nous avons plongé à la passe d’entrée puis sur la platière au sud de l ilsa navale le long du chenal qui se glisse entre l isla navale et l’isla grande .
Le lendemain nouveau snorkel, puis le vent s’est levé , un ^peu , du sud ouest , levant un clapot désagréable . Nous avons donc été dans le chenal ci dessus , et nous avons mouiller entre la base militaire et un restaurant . Nous avons repére à cote de ce restaurant le débarcadère et ce qui semblait un chemin partant dans l’ile ; Nous avons donc été l après midi explorer l intérieur de l’ile. Eh bien , cette ile que nous croyons un repaire de milliardaires est en fait une ile agricole avec des bois et des champs maintenant en friche , des sentiers ombragées , et des petites cases le long des chemins. Un gamin nous a emmené au village principal Oriqua , village avec des cases un peu soignées , une grande place et une aire de combat de coqs. Nous sommes aussi passés devant l’école et le futur terrain de foot.
Un cata nous avait suivi pour éviter le clapot , nous sommes passés leur dire bonjour et nous avons passé la fin de l’après midi a discuter avec Bob et Martine ( bateau leopard ) .
Le lendemain, nous avons profité de l’absence de vent pour aller sur la côte nord . Les chenaux qui permettent d’éviter les bancs cde corail sont bien balisés et nous avons pu longer toute la côte nord . Il y a quelques grandes villas, presque toutes inoccupées et certaines manifestement à l abandon. Nous avons mouillé à l’anse de las mantas ( n 10 10 9 w 75 44 27 ) devant un débarcadère . Nous avons eu la visite d’un sculpteur local qui a réussi à vendre a AM deux petites statues de pierre et qui nous indiqué que nous pouvions utiliser ce débarcadère pour aller à terre et suivre le chemin jusqu’au village . C’est ce que nous avons fait après un snorkel un peu décevant sur la barrière de corail située devant le bateau , un passage prés de la bouée permet d aller à l’extérieur là ou l’eau est un peu plus claire , cette plongée n a été sauvée que par la première vision d’une crevette de Pederson tapie dans une anémone. Donc nous avons pris le chemin et à peine 50 m après le rivage nous avions a choisir entre partir a gauche ou a droite ? BING on est parti à gauche et nous ne sommes jamais arrives au village . Mais on a fait une belle ballade au milieu des bois et des champs en friche. Les gens que nous croisions nous saluaient gentiment. quelques cases et des petites tiendas longeaient le sentier, des gens somnolant tranquillement sur le seuil. L ile n’est pas riche, mais les gens ne se ruinent pas la santé au travail. Nb il y a 900 habitants sur cette ile.
De retour au bateau, le vent s’était levé du nord ouest rendant le mouillage clapoteux . Nous sommes donc repartis pour notre premier mouillage , mais une musique très forte nous en a chassés ; nous sommes donc retournés dans le chenal ; la musique étant à un niveau plus raisonnable et nous avons passé une nuit tranquille
Archipel de San Bernado jeudi vendredi et samedi
Cet archipel se situe à 25 miles au sud des iles Rosario ; c est un vaste plateau avec des fonds de 5 m environ, parsemé de bancs de corail, d’ilots et d’iles . Nous avons d abord mouillé sous l ile la plus grande et la plus nord : Tintipan. ( n 9 47 2 w75 51 21 ) devant une une anse peu marquée au bout sud ouest de cette ile. Nous étions passé devant une toute petite ile : Islotes , entièrement couvertes de petites maisons , car nous avions envisagé d’y aller passer le réveillon de noel , mais l aspect sale et miséreux des bâtiments nous en dissuadé. Nous avons donc réveillonné au bateau, sous la protection d’un garde côte colombien.
Les 2 nuits ou je suis monté sur le pont (faire pipi) , j ai été eclairé par un projecteur de ce bateau ; la veille doit donc etre effective.
Le vendredi nous avons fait une balade en annexe dans la grande lagune qui s ouvre à l’ouest de l’ile , on doit pouvoir y mouiller à l abri de la houle , mais peut etre pas des moustiques.
Sur les rives de mangrove de cette lagune il y a quelques villas qui semblent là aussi pour la plupart vides voire abandonnées, ce qui est le cas aussi des 4 grandes villas de la cote sud.
Puis nous avons fait un peu de snorkel dans une eau chaude ( 30 degrés) . Pas grand-chose à voir ; il y a vraiment peu de poissons, et d’ailleurs il n y a pas non plus d’oiseaux de mer , ni de pêcheurs mais tremper dans une eau à 30° le soir de Noel ne manque pas de charme. En fin d après midi le cata Maat de Marie et Bernard est arrivé ; nous nous suivons depuis Cabo di vela..
La météo ne prévoit pas beaucoup de vent , aussi le lendemain nous nous contentons d aller mouiller juste à côté à Mucura ,( S 9 46 7 W 75 52 3 ), assez grande ile ou vont les lanchas qui amènent des touristes pour la journée a partir du continent. Nous avons mouille sur la cote sud, ente la petite plage de sable à restaurants locaux et le petit hameau de pêcheurs de l’extrémité ouest.
Petit snorkel sur la caye en face de la plage là ou vont les locaux ; eau peu claire et pas beaucoup de poissons et en plus du courant. Nous faisons un petit tour en annexe , mais malgré le peu de vent il y a du clapot dès que nous sortons de le cote sud, nous nous contentons d’une petite marche le long de cette cote entre le hameau de pêcheurs et la plage ; l’ile est très basse avec des lagunes ou marécages à l’intérieur .
Nb navigation/
les canaux sont bien balisés et conformes au plan, pour aller du sud d’islote à Mucura il faut passe au nord ou au sud d’un banc de corail bien visible si on a le soleil dans le dos .
Les bancs de coraux de la pointe est de Tintipan s’étendent assez loin de la côte , nous avons coupé sans le faire exprès sur des fonds de 3 m .La cote sud est accore.
Ile de Fuerte dimanche et lundi
Nous sommes partis vers midi de Mucura direction Sapzuro , dernière petite ville colombienne avant le Panama en même temps que Maat pour une nuit en mer (120 miles) mais il n y avait pas de vent et après avoir dépassé le grand plateau ( fonds de 5 à 8 m ) Maat et nous avons décidé sans concertation de couper court à cette navigation au moteur pour s’arrèter a l ile de Fuerte , peu en dehors de la route directe.
Merci à Eole de nous avoir permis de découvrir cette jolie ile corallienne, assez grande( un cercle de 3 kms de diamètre ) et un peu haute : 30 m .A notre arrivée , nous avons été accueilli par une lancha rouge conduite par John qui nous a fait mouille devant le centre de la petite ville , au large des barques locales. John nous propose des poissons : un kg de petites bonites pour 10000 pesos, et du fuel ( livré le lundi matin 10 gallons pour 80000 pesos ) ; Une autre lancha, celle de Cleider, nous a invité à son restaurant , rendez vous a 18 h 30 .
Nous y avons été et diner d un pargo grillé à la lueur d’une chandelle, nous étions dans le seul restaurant de la plage à ne pas avoir une ampoule électrique. ; nous étions d’ailleurs les seuls clients de la plage ,les colombiens venant passé la journée pour repartir sur le continent en fin d’après midi (2 h en barque à moteur)
La petite ville vue de la mer semble propre, il y a des lampadaires , et sur le port un bar qui dispose de bons baffles avec une musique très forte ,une spécialité colombienne . La plage de sable se trouve à la point sud est, environ 200 m et tout le fond de cette plage est occupée par des restaurants de paille, dont celui de Cleider.
Lundi après la livraison ponctuelle du fuel , nous sommes descendus marcher à terre ; la nuit avait été un peu houleuse et musicale ( jusqu’à une heure du matin). Le vent léger de sud ouest ( mouillage protégé ) avait fait place pour la nuit à un vent de 10 nœuds d’est qui levait du clapot. Le vent est retombé en tournant à l ouest vers 9 h . La musique elle est repartie.
Nous avons faits une très longue ballade dans l’ile ; la petite ville est propre avec des rues rocailleuses ( il n y a pas de voitures ) . Les maisons sont de petites villas bien peintes . Sur le plateau, après le château d’eau bien visible, débute la campagne. Prés du stade de foot, se dresse un immense ceiba ( banga ), de plus de 5 mètres de circonférence , c’est l une des célébrités de l’ile avec l arbol qui camina (l’arbre qui marche ),un immense ficus .La campagne est sillonnée de sentiers ombragés , entre les haies de barbelés délimitant des champs qui semblent presque tous à l abandon. Il y a cependant quelques prairies avec de belles vaches, des cocotiers ,des manguiers…Ici ,les gens se contentent de cueillette. Ici et la , il y a encore des cases de palmes habitées. L’ensemble a beaucoup de charme.
Nous avons déjeuné avec Maat chez Cleider. Il y avait une cinquantaine de touristes colombiens dans les restaurants. puis nous avons refait une petite promenade ,pas très pressés de retourner sur notre balançoire écouter de la musique pas toujours locale ( nous avons écouté plusieurs fois Aicha ! une scie à la mode ,semble t il) .
Mardi 16 h ile Fuerte
Ce soir nous partons vers Sapzuro, le vent n’est pas très fort , mais nous sommes saoulés par la musique et aussi par le clapot de la nuit ; le vent s’est orienté au nord nord est et nous ne sommes pas protégés pour des vents de cette direction.
Ce matin nous avons fait une grande promenade le long de la côte est jusqu’à la pointe sud.
Cette cote est assez touristique, bien que le sentier d’accès soit sommaire, il y a des belles plages calmes ( avec le vent du jour ) , et des cabanas :petits hôtels à bungalows. Le sentier passe entre des cocoteraies à l‘abandon. Il semble bien que l ile ne vive plus que du tourisme, quoiqu’il soit encore embryonnaire. Aujourd hui il n’y a pas eu beaucoup de barques à touristes et les restaurants de la plage n ont pas fait d affaires.
mercredi 30 décembre 2009 : mouillage de Sapzuro
Finalement notre navigation de nuit a été rapide, trop rapide même . Malgré un génois très enroulé et une gv avec un ris, à une heure du matin nous n’étions plus qu’à 25 miles du but et nous ne voulions pas y entrer de nuit , n ayant aucune carte du coin.
Nous avons roulé le génois , puis affalé la gv pour réduire la vitesse à 2 nœuds ; avec la houle de travers le bateau n’était pas très confortable . Finalement nous avons réussi a n’arriver dans la baie que vers 7 h . Le décor est magnifique , ce sont de hautes montagnes très pentues et couvertes de forêts qui enserrent la grande baie . Au fond il y a un petit village et deux débarcadères. La partie est du mouillage était déjà occupée par 10 bateaux , avec une amarre à terre et cela ne nous laissaient pas de place ; nous avons été mouillé devant le débarcadère non sans avoir touchoté deux blocs de corail à peine visibles car l’eau n’est pas claire. Le mouillage sera donc à peine plus confortable que celui de Fuerte ; de plus il y a de nombreuses vedettes de touristes venant de villages plus au sud qui nous frôlent à pleine vitesse .
Nous avons été faire un tour à terre et sommes montés par un sentier jusqu’au mirador ; il est situe au col qui sépare Sapzuro du village plus au sud ( presque une heure de montée) ; Le point de vue est splendide , mais le mieux c’est encore la promenade dans la grande forêt. car manifestement le climat ,ici, a changé ; autant la cote colombienne était sèche , autant cette cote est humide , et le soleil a du mal à percer les nuages.
Le village n’a que peu d’intérêt , c’est un ensemble de petites maisons et d’hôtels rustiques .Ce n’est qu’un village pour le tourisme , sans âme et sans charme , et il n y a même pas de tienda pour se réapprovisionner. On nous l’avait pourtant présenté comme un petit ST Trop , ce qui nous avait incité à y descendre faire le réveillon !!!
Nous allons donc quitter la Colombie et irons plus long, cette fois ci aux San Blas