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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 14:26

~~Lundi 22 juin mouillé à Caygolu ( 40 miles )

Hier après midi nous avons poursuivi la visite de Sinope ; c'est une grande ville moderne avec des immeubles pas mal , quoique disposés parfois de manière un peu bizarre, avec les fenêtres de l'un donnant sur un mur de l'autre . Il ne reste que peu de maisons anciennes en bois et elles sont dans un piteux état , bien que la municipalité ait décidé de les protéger . Il n'y a qu'une belle maison ancienne : elle a été transformée en petit musée ethnographique très bien fait et donnant une image sans doute fidèle de la vie d'avant . L'autre beau monument ancien est la mosquée de Saladin , une mosquée de type seldjoukide : un bâtiment rectangulaire avec deux nefs dans un style un peu roman , mais l'une d'elles a 3 coupoles . La façade coté cour intérieur est en bois avec une galerie , probablement pour les femmes , l'ensemble est simple et harmonieux . La cour est un beau jardin ou quelques vieux sont assis sur des bancs autour du pédiluve, petit édifice circulaire au milieu de la cour . Les gens ont l'air plus souriant qu'ailleurs et certaines filles sont habillées court dans la ville. Au retour , je suis allé au café wi-fi à cote du club de voile . Puis je me suis branché sur l'électricité d'un petit vendeur de mais qui me l'a proposé( il y beaucoup de vendeurs de mais ou de glaces ) et nous sommes partis au restaurant ; nous avons été coté port dans un restaurant s'avançant sur l'eau ; nous avons choisi celui ou il y avait le plus de monde : le Saray . Nous avons mangé du poisson , c'était moyen ( 100 tl ) ; Au retour au bateau nous avons constaté que le vent était passé à l'est et le bateau était pas mal secoué avec le ressac . Nous nous sommes quand même couchés , mais impossible de dormir et la situation s'aggravait . Nous sommes montés sur le pont et des passants nous ont conseillé d'aller dans le port de pêche . Nous sommes donc partis dans la nuit (23h) avec quelques difficultés pour trouver le feu vert de bout de jetée, petit lumignon fixe. Effectivement le port était calme , nous avons avisé un voilier le long duquel nous pouvions nous amarrer ; après plusieurs tentatives d’approche rendues difficiles car le vent nous éloignait , AM a réussi à sauter sur le voilier d'à côté et après 15 minutes d'effort, aidés par un turc d'un gros bateau à coté nous avons été bien amarrés . Il était minuit passé . Ce matin nous avons fait de nouvelles courses alimentaires et surtout recréditer le smartphone , opération difficile à expliquer malgré la gentillesse des gens de Turckcell qui ne parlaient évidement que le turc. Et puis nous avons entamé notre retour . Pas de vent , une mer calme nous avons décidé de faire une grande étape pour gagner dans l'ouest ; plus nous serons dans l'ouest plus nous aurons des chances de ne pas avoir du vent d'ouest fort, annoncé pour après demain. Nous avons eu du soleil jusqu' au cap Ince burun , ou nous avons mouiller pour déjeuner dans une crique très jolie mais un peu rouleuse ; ce n'est qu'un mouillage pour calme plat ; vent et houle rentraient. Nous avons longé ensuite la côte de prés en suivant la ligne de sonde des 5m ; la cote n'est pas très haute et les fonds sont faibles assez loin du rivage . C'est champêtre avec des forets de feuillus et de résineux et des prairies . Nous sommes passés devant le port signalé d'Avancy, décrit dans le guide : ce n'est en fait qu'une simple jetée abritant de l'ouest une grève de sable ou sont tirées quelques barques .

le ort, les pecheurs de coquillage, le treuil pour tirer les bateaux, la vallée
le ort, les pecheurs de coquillage, le treuil pour tirer les bateaux, la vallée
le ort, les pecheurs de coquillage, le treuil pour tirer les bateaux, la vallée
le ort, les pecheurs de coquillage, le treuil pour tirer les bateaux, la vallée

le ort, les pecheurs de coquillage, le treuil pour tirer les bateaux, la vallée

Mardi 23 juin a quai à Guzelkent ( 5 miles ) 

 Toujours pas de vent et un beau soleil le matin, puis les nuages se forment sur les montagnes . Ce matin nous avons fait une jolie promenade dans la montagne , en partant sur la route non goudronnée qui dessert les maisons étagées sur la colline . Elles ont de petits jardins bien cultivés . Sur le port une bergère qui surveillait un troupeau de chèvres est venue nous dire bonjour . Nous avons eu de beaux points de vue sur le port , sur les montagnes avec un autre petit village sur les flancs de la vallée . Au port les petits chalutiers ( environ 10 m ) débarquaient des sacs de coquillages coniques . Nous avons lu qu'ils avaient importés accidentellement du japon et que maintenant ils prospéraient et étaient très appréciés des turcs ( nous n'en avons jamais vu dans les restaurants et nous ignorons comment ils se préparent). Il y avait une dizaine de chalutiers . Nous nous sommes baignés , avons déjeuné , puis sommes partis au moteur pour tourner le cap et venir dans ce port non mentionné sur le guide mais aperçu à l'aller . Le site est beau. Le port est curieux , il forme une grande rade dont le coté continent est bordée de petits cabanons avec un ponton et une barque amarrée devant . Tout le coté sud est ainsi occupé . Il y a aussi un chantier de construction navale ou 5 chalutiers sont en cours . Ils mesurent environ 25 l de long sur 12 de large . Ce sont donc de gros bateaux en acier . Toute la construction est faite par une dizaine de personnes qui travaillent sans aucun outillage autre qu'un poste à souder et une petite presse . Les 5 bateaux sont avancés en même temps . Nous avons été à la ville proche Guzelkent. C'est une station balnéaire en construction qui aura une belle promenade en bord de plage . Beaucoup d'immeubles sont en cours de finition . Cela fait une drôle d'impression d'assister ainsi à la naissance d'une ville .

la nouvelle station, un chalutier en cours
la nouvelle station, un chalutier en cours
la nouvelle station, un chalutier en cours

la nouvelle station, un chalutier en cours

Mercredi 24 juin mouiller dans la rade de Konakli ( 10 miles direct, 16 sur l'eau )

 

Pendant la nuit le vent est passé ouest , si le port était à l'abri de la houle , comme il nous appuyait contre le quai , le clapot était bruyant . Alors nous sommes partis assez vite , avant que le vent ne se lève . Sitôt parti , il s'est levé et nous avons louvoyé contre un force 4 et une bonne houle . Heureusement le prochain port , Konakli, n'était qu'à 10 miles . Le port ressemble à Cayhogulu : une vaste rade avec un petit quai ( et un chalutier ) , une colline la protégeant de l'ouest avec une bourgade et une mosquée ; grosse différence cependant , la rade s'envase et le seuil d'entrée est à 2M ; de plus à l'intérieur les fonds sont irréguliers et en s'approchant un peu trop de la rive ouest , nous nous sommes plantés , il a suffit de relever la dérive pour pouvoir repartir ! Il a un peu plu en début d'après midi , puis nous avons pu faire une grande promenade , d'abord dans le village qui fait très campagnard , avec quelques personnes disant bonjour , puis dans la montagne et la foret dominant le village ; nous sommes montés assez haut mais sans arriver à un point de vue , les arbres cachant tout . Juste récompense nous avons pu cueillir des cerises et des petites prunes avant que la route n' entre dans la foret . En repassant dans le village un monsieur qui cueillait des cerises de son arbre , nous en a donné . Jeudi 25 juin mouillage de Konaki ( 5 miles ) Et oui bien que toujours au même mouillage nous avons fait 5 miles . Nous sommes partis ce matin tâter la mer ; eh bien , elle était mauvaise ! une grosse houle courte et un vent de 20 nœuds de face . Nous avons donc renoncé et sommes revenus au mouillage . Après avoir flâne le matin ( AM cuisinant un poulet basquaise ) , nous avons fait cette après midi une longue promenade de plus de 7kms et de plus de 300 m de dénivelé en montant sur la crête qui domine le port . Nous sommes dans un ancien pays de paysans , devenu probablement un lieu de retraite des anciens émigrants . Donc le long du chemin , nous avons vu beaucoup de cerisiers et nous avons pu cueillir le dessert de ce soir .

le village, une losquée , une vallee de l'arrière pays
le village, une losquée , une vallee de l'arrière pays
le village, une losquée , une vallee de l'arrière pays

le village, une losquée , une vallee de l'arrière pays

Vendredi 26 juin mouillé dans l'avant port d'Abana ( 16 miles sur l'eau , 6.4 miles en ligne droit e)

Le vent continue à souffler fort de l' ouest . Après une nuit calme , nous sommes partis ce matin avec 2 nœuds dans le port . A peine sorti il est monté avec à 10 nœuds avec une houle de un mètre .Puis il a continué à forcir pour atteindre au bout d 'une heure force 6 , avec une houle de deux mètres , très courte. Avec nos 2 ris , nous étions un peu sur toilé , et je n'arrivais plus à border correctement le foc , faute de force . Au bout de 3 h , nous sommes arrivés sous le mole du port d'Abana , pour constater que l'entrée s'était ensablée et que l'entrée n'était pas plus large qu'une dizaine de mètres ; avec ce vent sans savoir la profondeur, nous avons décidé de mouiller dehors , mais à l'abri des vagues et un peu du vent qui souffle à un peu moins de 20 nœuds . Le vent était encore à 16 nœuds à 21 h .

Samedi 27 juin a quai à Inobulu ( 13 miles )

Départ au lever du soleil , avant que le vent ne se lève pour aller dans un port . Le vent finalement ne s'est pas levé et nous avons été jusqu 'à Inobulu , grand port un peu désaffecte et assez grande ville. Nous sommes à quai dans un décor pas très riant : sur le quai un tapis transporteur rouillé , en face un dock flottant vide ( il y a 15 jours il y avait un bateau cambodgien )et des grandes grues . La ville est construite le long d'une rivière et sur les collines environnantes. Il y a un mélange curieux de vielles bâtisses en bois souvent en voie de délabrement , de grandes maisons neuves en bois colorés et d'immeubles en béton . Le centre est riche en petits commerces et des places sont aménagées avec jets d'eau , bancs publics et œuvres d'art. C'était jour de marché, un spectacle riche en couleur; les étals regorgeaient de fruits et légumes ; nous y avons fait nos courses (exemples :2TL le kilo de cerises quelque soit l’espèce , 9TL le kilo de fraises ( plat de luxe et rare) Les vendeurs étaient pour la plupart des vieilles paysannes avec des foulards de couleurs. Dans cette ville , la majorité des femmes portent le foulard , . Dès que l'on quitte le centre , les jardins sont souvent cultivés . Nous sommes allés marcher sur la colline dominant le port et vite nous avons pu cueillir des cerises sur le bord des rues .Les cerisiers croulaient sous les cerises mais compte tenu de la pente vertigineuse , il était impossible de les cueillir . Finalement c'est une escale pittoresque qui donne un aspect de la Turquie encore campagnarde.

la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons
la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons

la cpote, le port, le marché, une rue , anciennes maisons

Dimanche 28 juin mouille en rade de Doganyurt ( 15 miles )

Après une grosse averse dans la nuit qui a duré 2h , le vent est passé sud ce matin . Nous avons pu faire un peu de voile en face des débouchés de vallée et du moteur entre les zones ventées . Nous avons retrouvé avec plaisir cette mignonne bourgade , et nous avons été faire une grande promenade le long de la rivière . Le paysage est vraiment beau et nous avons vu de belles anciennes maisons en bois . A la fin de la route nous avons pris un petit sentier qui longeait un champ de noisetiers ; le paysage me rappelait un peu Trinidad , la flore étant évidemment différente , et la température aussi car il ne faisait pas très chaud . Au retour nous avons eu la surprise de voir un voilier au quai : White lady; c'est un anglais que nous avions vu à Sinope sans personne à bord . Nous sommes invités à l'apéro à 19h . Ils parlent assez bien le français . Nous avons passé une bonne avant soirée avec Deborah , Ulla et Martin , en discutant en français mais quand nous cherchions un mot et que nous le disions en français les dames le traduisaient . Ils ont fait à peu prés le même parcours que nous . En plus ils ont loué une voiture à Sinope et ont été jusqu'à Trabzon pour aller voir le monastère de Sumela qu'ils ont mal vu car il était dans la brume. Demain ils se lèvent de bonne heure car ils veulent aller jusqu' Amasra , bien que la météo prévoit du vent de face , nous nous contenterons du mouillage de Gaidaros nettement moins loin .

le port , maisons dans la vallée
le port , maisons dans la vallée

le port , maisons dans la vallée

Lundi mouillé en rade de Kurasile ( 45 miles )

. Nous sommes partis aussi vers 5 h , pour profiter du vent de terre , qui ce matin était de force 4 ; au moins pendant 2 h , il est ensuite tombé pour faire place à du sud ouest 6/ 8 nœuds. White lady a tiré un bord vers le large , nous nous avons mis le moteur pour longer la côte et admirer le paysage . Nous avons aussi mis les voiles et louvoyé dès que le vent atteignait 9 nœuds mais la mer très hachée ne favorisait pas la vitesse . Nous sommes arrivés devant la crique de Gaidaros : elle était extrêmement houleuse , alors nous avons continué 7 miles plus loin jusqu'à Kurasile , port déjà pratiqué . Il fait très beau et il y a des baigneurs sur la plage et sur la jetée , alors nous préféré le calme du mouillage .

mer Noire le retour
mer Noire le retour

Mardi 30 juin au ponton d'Amasra

Après une nuit étoilée ,une averse tôt le matin , il a fait un beau soleil ; malheureusement si le vent était absent , la houle était encore forte et nos tentatives d'aller mouiller dans une baie pour se baigner ont échoué. Nous sommes donc arrivés à Amasra que nous connaissons déjà pour déjeuner et l''après midi a été calme . Ce soir restaurant . C'est curieux comme les atmosphères d'Inobulu et d'Amasra sont différentes : à Inobulu on se sent dans la Turquie profonde , à Asmara on pourrait se croire dans une station balnéaire européenne ; les filles sont sans voiles , joliment habillées et des gens déjeunent et boivent pendant le ramadan , sans attendre le coup de canon . Nous avons pu acheter ce qui nous manquait : pain, huile, compléments de fruits et yaourt mais surtout du vin et du raki ,ce qui n'est pas simple à trouver en Turquie.

joueurs d'une esoece de dominos

joueurs d'une esoece de dominos

Mercredi 1 juillet mouillage en rade de Kilimli ( 30 miles )

Bonne journée avec du soleil, un peu de vent dans le bon sens et un très beau mouillage . Nous sommes partis au moteur et nous avons été à un mouillage repéré à l'aller , une jolie baie avec au sud des falaises ( que nous avions pris pour du basalte mais qui doivent être du calcaire ) et au nord est une petite bourgade agricole . Elle est bien protégée du nord est , à la fois du vent et de la houle . Nous sommes allés nous promener dans la campagne ; c'est une succession de champs de noisetiers et de petites surfaces ou toutes les espèces de légumes sont cultivées : tomate , courge , pomme de terre , haricot, oignons , mais , etc … Tout est vert , c'est un de nos très beaux mouillages. .Puis le vent s'est levé vers midi et après déjeuner nous sommes partis vers l'ouest , vent arrière . Devant la grande rivière au nord de Filios , nous avons revu le même phénomène:la mer jaune à marron car chargée de limon apporté par une grande rivière devenant subitement bleue et nous sommes arrivés au port de Kilimli juste pour la fin d'une fête. Avant d'entrer le bateau pompe nous a montré ses grandes eaux , puis nous avons été vers le fond du port ou une estrade était dressée pour le public ; il s'agissait pour clôturer la fête d'aller décrocher un drapeau au bout d'un long mat au dessus de l'eau du port ;après de nombreuses chutes , finalement un concurrent a réussi et la fête s'est terminée là . Une dizaine de barques à moteur et un voilier sont repartis nous laissant le port pour nous tous seuls . Le décor naturel est beau : une grande falaise verdoyante , mais le port n'est pas très beau , il y a des engins de chantier un peu partout et comme d'habitude les seuls bateaux présents sont de petites barques . Nous sommes restés sur le bateau .

la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie
la frontiére du fleuve, notre baie

la frontiére du fleuve, notre baie

Jeudi 2 juillet mouillage à Eregli ( 30 miles )

 

Le vent est resté très faible tout au long des 30 miles de ce jour . Il ne s'est un peu réveillé ( 8/10 nœuds ) que vers 15H , mais nous étions déjà arrivés . La côte était toujours aussi belle , surtout à l'ouest de Fylios et le reste de houle rendait impraticables les quelques anses possibles . Comme malgré 2 tours devant le ponton du club de voile , personne ne nous a invités à y venir, nous nous sommes donc mouillés devant , ce qui n'est pas gênant . Il y avait une école d'optimist, et nous avons regardé les débutants et leur moniteur qui leur criait «  check «  , ce qui doit vouloir dire borde !. Puis nous sommes allés visiter le bateau musée ( ayant participé à des batailles navales contre les français) ; il n'y a pas grand chose à voir mais c'est gratuit . Une remarque , les turcs aiment bien les figures de cire , il y en avait au musée de Sinope , et là aussi dans les cabines du bateau . La promenade de bord de mer était moins animée qu'il y a 14 jours ( ramadan ? ) Nous avons été un peu derrière les immeubles du front de mer : c'est tout de suite un peu moins beau ; il y a des maisons en ruine et aussi des petits jardins plus ou moins cultivés , on a même vu deux «  champs «  de mais d'une dizaine de mètre carres . Le soir un peu avant l'heure de fin de jeûne , nous avons été à la recherche d'un restaurant ; ils n'avaient aucun client ; finalement nous sommes retournés au port de pêche ou il y avait 2 tables occupées . C' était bon comme la dernière fois avec en supplément de la soupe , très bonne avec un fort goût d'herbe que nous n'avons pas su définir. Au retour toute les pelouses de la promenade étaient emplies de pique niqueurs, femmes et enfants, avec leur gamelles pour le repas du soir .

un cafe, l'arrière du front de mer
un cafe, l'arrière du front de mer

un cafe, l'arrière du front de mer

Vendredi 3 juillet mouillage de Keften adasi ( 60 miles )

Ce fut une longue journée au moteur , dont une matinée sous la pluie ; ce matin il faisait 20 ° , alors qu'à Paris il en fait 40°  Nous sommes donc arrivés au port de pèche d'Akcakoa sous un ciel très gris ou nous pensions nous arrèter. Le guide le qualifiait de petit port de pêche , effectivement le port est petit avec pas mal de chalutiers moyens , mais la ville est grande , moderne avec une mosquée  ressemblant à un parapluie mal déplié . Bref après un petit tour dans le port , nous avons décidé de poursuivre jusqu'au mouillage de Keften adasi à 40 miles . La côte est une longue plage de sable , avec une longue succession de villages de vacances , jusqu'à la ville de Karasu ou une immense rade carrée de plus de 0.5 miles , ouverte au sud est est en cours d'aménagement ; il y a un immense hangar . Les turcs aiment décidément construire des grands ports . Puis la côte continue toujours par des plages de sable mais elle est déserte et les plages inaccessibles pour nous à cause de la houle. La petite île de Keften a une immense rade , formant un bel abri de tous vents sauf sud ouest . Nous y sommes seuls , à part une vedette garde-côtes. 11H de moteur c'est long , surtout quand il n'y a pas grand chose à voir ! Nous sommes contents d'en avoir fini avec cette longue étape .

Samedi 4 juillet à quai à Sile ( 33 miles )

La matinée a été bonne : un grand soleil qui avait cependant du mal à nous réchauffer et une mer avec une houle longue et sans vent . Nous avons longé les côtes , de petites falaises en calcaire curieusement érodées en tours et clochetons , avec des plages de sable et quelques anses malheureusement exposées à la houle ,. A midi nous sommes passés devant le port de Bangimarki et nous avons décidé d'y manger . Ce port est totalement protégé de la houle par une entrée en chicane ; c'est un grand port avec beaucoup de bateaux de pêche dont 5 gros en carénage .Ils sont tirés à terre que un traîneau de bois avec un treuil , puis calés . D'autres plus petits étaient aussi en réparation , au total il y avait plus de 50 chalutiers gros ou moyens . Aucune trace de ville aux alentours , il y avait un car stationné qui devait amener les pêcheurs depuis une ville voisine . Quand nous sommes repartis le vent s'est un peu levé : 9 nœuds de nord : suffisant pour lever une mer confuse et désagréable mais insuffisant pour ne pas utiliser le moteur , les voiles servant seulement à amortir un peu le roulis . Nous avons retrouvé notre quai vide à Sile , heureusement la houle ne rentre pas . Bien que le quai soit plein de monde , passants et pêcheurs , aucun n'est venu prendre les amarres et AM a du faire un bond sur le quai assez haut . La réputation d'accueil des turcs nous semble très surfaite , ils ne sont pas pires mais pas meilleurs que les autres . A notre grande surprise un voilier est arrivé , c’était un voilier turc immatriculé au Delaware . Aucun échange juste un court thankyou comme j'avais pris les amarres . Puis nous avons été au restaurant en face ou les gens avaient commencé à manger bien avant la fin du ramadan . Ici , au moins sur le port , les gens sont très européens, et les filles sont aussi court vêtues qu'en France .

Dimanche 5 juillet mouillage de Poyraz ( 25 miles )

Et voilà notre croisière en mer noire se termine ou elle avait commencé il y a 4 semaines . Après une nouvelle navigation sans vent , mais avec houle nous avons fait un tour dans le port de Rumeli ; c'est un vrai port uniquement de pèche , totalement plein . Comme il aurait fallu se mettre à couple et franchir au moins 5 bateaux avant le quai , compte tenu de nos possibilités physiques nous avons renoncé et sommes retournés au mouillage de Poyraz . L'ambiance est totalement différente, c'est dimanche et la plage a beaucoup de monde . Ce serait sympa , si il n'y avait pas une musique type disco et deux scooters de mer . Mais au soir nous espérons retrouver le calme .

mosquée d'akcoaka

mosquée d'akcoaka

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commentaires

C
Gros bisous. Suis maintenant dans les Alpes. A très bientôt au téléphone.<br /> Gros gros bisous