mercredi 18
vous devriez donc avoir des infosd 'ici 4 semaines environ, au retour de nos ballades au costarica et au guatemala
quelques explications et informations sur la luliberine ,le nom a ete choisi en fonction de sa consonnance et pour l'esprit de nos voyages qui n est cependant pas le meme que celui du l article ci-dessous
Tout ne serait-il que chimie?
Plusieurs expériences ont été réalisées et ont démontré les causes biologiques et chimiques de l’amour. Celui-ci serait piloté par des neuro-transmetteurs fonctionnant exactement comme des drogues :
-La phényléthylamine :
Lorsqu'on devient amoureux, on produit une grande quantité de PEA (phényléthylamine), une hormone de la classe des amphétamines que l'organisme produit naturellement, ce qui entraîne des effets semblables à ceux causés par certaines drogues excitantes (psycho-stimulants). La PEA provoque de l'euphorie et une certaine hyperactivité. C'est la raison pour laquelle on peut passer des nuits à parler et à faire l'amour.
Selon les experts, cette période d'allégresse peut aller jusqu'à six ans. Peu à peu, l'organisme s'habitue à la PEA. La passion et le sentiment d'allégresse s'atténue. Pour les «accros» à la PEA, c'est souvent la fin du couple. Ils préféreront chercher de conquête en conquête les effets euphorisants de la PEA.
-La lulibérine :
Chez les humains, la sécrétion de lulibérine dans l'hypophyse exacerbe le désir et la recherche de nombreux partenaires.
-Les endorphines :
Avec le temps l'organisme développe une tolérance à la PEA et ne procure plus les effets que l'on connaissait au début de la relation, le cerveau commence à produire d'autres hormones : les endorphines (ou enképhalines). Ce sont des opiacés, semblables à la morphine (drogues calmante, sédative), qui font diminuer l'amour-passion et se développer l'amour-attachement. Ces endorphines apportent le calme, soulagent la douleur et réduisent l'anxiété. Le sentiment de bien-être qu'elles procurent se traduit par une relation affective très forte que l'on ne veut pas interrompre. C'est l'amour attachement, l'harmonie complète. Un bonheur tranquille qui peut durer des années, si on passe à travers le sevrage de phényléthylamine.
A noter que les enképhalines régulent l'activité des neurones à noradrénaline. Si le taux d'enképhalines baisse, la noradrénaline afflue, provoquant un malaise généralisé. C'est ce qui cause les symptômes du manque. Et ceci est aussi bien valable pour un drogué qui est privé de son produit que pour un amoureux qui est privé de la personne qu'il aime (chagrin d'amour).
-L’ocytocine :
Sécrétée par la glande pituitaire, il y a aussi l’ocytocine. Ce neurotransmetteur est libéré dans le cerveau et dans le système reproductif chaque fois que nous touchons quelqu'un que nous aimons. On sait qu'elle augmente notre sensibilité au toucher et nous porte au rapprochement et aux étreintes (elle augmenterait également l'altruisme). C'est une sorte de « colle hormonale » qui nous garde ensemble longtemps après l'épuisement de la phényléthylamine. Le toucher demeure donc, pour les deux partenaires, la meilleure façon de conserver le niveau d'oxytocine nécessaire pour faire durer le couple.
Chez certains rongeurs, comme les campagnols de montagne qui vivent une vie isolée, une injection d’ocytocine les incite à se rapprocher de leurs congénères et à s’accoupler. Chez les femelles ca les incite plutôt à se lier d'amitié avec d'autres femelles, ou, si l'injection a lieu dans le noyeau acumbens, ca les incite à la monogamie (idem chez les brebis). Une série d’injections a un effet calmant anti-stress qui persiste longtemps. La sécrétion d’ocytocine est souvent associée à celle de sérotonine et elles semblent agir de concert pour refouler la souffrance.
Lorsque quelqu’un nous manque, c’est peut-être parce que nos réserves de sérotonine diminuent à cause de la séparation. Nous ne pouvons plus nous passer de l’autre et devenons dépendants car nous en avons besoin pour redevenir normal. Quand les taux sont faibles, il y a moins d’attachement émotionnel ; quand ils sont élevés, il y a détente et démonstration d’affection et attachement.
-La vasopressine :
Chez les campagnols mâles une injection de vasopressine dans le pallidum ventral les porte à la monogamie et à la fidèlité alors que ce sont des animaux habituellement solitaires. La même injection dans l'amygdale médian les porte à s'occuper des jeunes comme le ferait une femelle. Chez les humains aussi la vasopressine entraine l'attachement aux enfants.
Ainsi l'amour, ce sentiment dévorant qui nous fait passer de l'extase au désespoir, de l'euphorie à l'agonie, ne serait qu'affaire de chimie? La machinerie est tellement complexe qu'elle laisse une grande part à l'inconnu et à une certaine magie: l'amour et le désir demeurent des expériences mystérieuses, et aucune science n'a encore réussi à déterminer l'élément déclencheur de la réaction chimique initiale.
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