Bulletin îles du large
Vendredi 26 mars marina de Bocas del toro
Encore une belle journée ensoleillée et sans le moindre souffle de vent.
Ce matin, nous sommes partis de bonne heure pour la marina . Comme nous avions bien repéré les secs, nous n’avons pas eu de problème ; à 9 h nous étions au ponton de fuel ou le bateau a avalé ses 15 gallons de diesel, nous avons plus consommé en 15 jours que pendant tout le mois précédent .Nous avons eu une place sans problème ; la marina n’est qu’à moitié pleine ; il n’y a que des bateaux américains , pour beaucoup inhabités. La marina est très clean et les gens accueillants ;il y a une laverie ,un resto que nous n’avons pas encore testé , des douches luxueuses ,des pelouses bien peignées ;bien ,le tout pour 48 US les 2 jours
A 10 H nous sommes partis, en annexe, faire ce qu’il y avait à faire : formalités pour la clearance out, internet et des courses alimentaires. NB la ville n’est accessible depuis la marina qu’en annexe ou avec le bateau de la marina , c’est très près , on laisse l’annexe à un ponton situé au pied du restaurant le pirate. A 10 H 30 nous avons commencé à attendre à l’autorité maritime, le chef était très occupé et est parti voir un bateau ; pendant l’attente deux autres équipages de voiliers dont un représenté par un agent sont venus et des lancheros ; Le chef est revenu à 11 h 45 et heureusement a laissé remplir les papiers concernant les voiliers par l’agent en insistant, comme nous étions les premiers qu’il commence par nous. A 12 H nous avions le zarpe, mais il a fallu suivre un douanier à son bureau ; là après de nombreuses tentatives il a réussi à remplir un papier sur l’ordinateur et à faire des copies avec un fax, le papier était un compte rendu de visite du bateau daté de dimanche prochain à l’heure du départ prévu et il nous a fait « une gentillesse « en ne me faisant payer que 20 usd , contre 40 si la visite avait eu lieu dimanche ; comme il ne m a pas donné de reçu on peut douter de sa gentillesse.
Il était l’heure d’aller manger : pas mal pour 15 usd au pirate (le restaurant ou on laisse l’annexe) ; puis d’aller à internet. Ensuite nous avons été à l’immigration à l’aéroport ,tout près de la ville. En général c’est vite fait , eh bien là on a battu les records . Le responsable a commence par me dire qu’il lui fallait beaucoup de photocopies de nos papiers ; puis comme un avion arrivait ( de Panama ) il s’est occupé des arrivants une bonne dizaine de jeunes ; cela a duré une bonne heure avec pour ses jeunes une fouille minutieuse de leurs bagages. Il est enfin revenu à nous et a rempli deux formulaires en tirant la langue ( 15 minutes ) puis nous sommes partis à l’extérieur faire les photocopies ; en chemin il nous dit que nous devions payer 25 usd , je proteste dit que je n’avais jamais payé pour l’immigration dans aucun pays et que si je dois payer je voulais un reçu et que j’écrirais au ministère pour me plaindre. On palabre , on fait faire les photocopies et il nous dit bon voyage. Le coup des photocopies n’était qu’un stratagème pour nous extorquer en douce 25 usd ; voilà comment arrondir ces fins de mois
Nous avons fait ensuite des courses alimentaires et sommes rentrés au bateau à 17 h 30, bonne journée
Samedi même marina
La matinée a été consacrée aux courses alimentaires, le coût de la vie est élevé ; pour 100 usd on a eu un petit chariot et le choix est limité surtout en fruits et légumes ; en fruit il n’y a que des bananes et un peu de mangues, pas de citrons ce qui est gênant pour les ti punchs. Les avocats coûtant 1 usd pièce nous les avons laissés.
A midi nous avons déjeuné au restaurant « le reef » recommandé par le petit futé , resto presque vide à part une table de jeunes locaux . Nos poulpes étaient bons mais un peu durs ( 25 usd )Puis nous avons loué 2 vélos style hollandais : pas de dérailleurs , freins à la pédale , guidon haut ;c’est pas le pied pour pédaler mais l’ile est plate . Nous avons pris la route des plages sur la cote nord ; la côte est vite jolie , la forêt reste encore présente , mais tous les terrains sont à vendre .Ici, les plages sont impraticables sauf peut être aux surfeurs: plages avec des rochers ( grès ) et de grosses vagues et selon les panneaux des courants traitres. Au retour AM a crevé, ce qui ne nous a pas permis d’aller jusqu’à Boca del drago .
La soirée est calme au bateau ; le restau de la marina est fermé , comme d’ailleurs la marina ,cela tous les samedis et dimanche ;4 bateaux ont été mouillés à Bastimentos ( 1 mile plus loin )
La météo prévue pour la traversée est calme : pendant 5 miles vent de Nw 8 nœuds tournant au nord puis nord est et forcissant jusqu’à 10 nœuds ; si c’est vrai nous souffrirons moins qu’il y a 4 ans.
Mardi 30 mars mouillage de cayo bolivar
N 12 23 8 W 81 28 5
Eh bien la traversée s’est passée sans problème.
Nous sommes partis sous le soleil à 8 h 30, avec un vent nul. Nous avons donc fait du moteur jusque vers 18 h et 10° 08 de latitude ou le vent s’est levé doucement de nord est . Jusqu’à 4 h du matin , nous avons eu un vent faible mais suffisant et des accalmies ou il fallait mettre le moteur . A 7 H nous passions le 11° degré de latitude avec toujours un vent de nord est force 1 à 2 ( vitesse entre 3 et 4 nœuds) ; puis le vent tournait vers le nord et le courant portant à l’ouest se faisait sentir A 17 H le virement de bord révélait la force du courant puisque d’un cap 335 , nous passions à cap 110 , soit un angle de louvoyage de 135 ( pour les non marins un angle normal est d’environ 100 degrés ; la route s’allonge très vite avec l’ angle de louvoyage , un courant de face augmente l’angle de louvoyage sur le fond , même s’ il reste de 100 degrés sur l’eau !... facile pas vrai ) ; la nuit s’est passée tranquillement et vers 7 h du matin nous étions à proximité des cayes d’Albuquerque, ou le mouillage doit être possible Nous avons décidé de continuer jusqu’au caye dite du sud est et précisement la caye bolivar , ou nous nous étions arrêté il y ans , soit 22 miles encore contre le vent . A 13 h nous étions mouillé sous l’ile du phare , pas trop mal protégé de la houle et du clapot ; ( nb l’arrivée par le sud est clair de tous dangers , c’est tout droit ).
Pour 190 miles en ligne droite, nous avons parcouru 237 miles sur le fond dont 75 au moteur et 160 à la voile ( 115 en ligne droite ) . Grace à un meilleur vent nous avons été plus vite qu’il y a 4 ans et bien plus tranquillement (même nos estomacs n’ont pas trop protesté grâce à la bonne purée Mousseline du soir)
L’après midi nous avons fait du snorkel sur les rochers de la face sud de l’ile, l’eau est magnifiquement claire et avec une nuance particulière de bleu (un bleu vert presque couleur émeraude n’oublions pas que c’est une caye colombienne !)
Mercredi 31 mars 12 H mouillage au nord des cayes du sud est
N 12 26 98 W 80 29 09
La nuit a été un peu agitée, car le vent s’est levé. Alors nous avons décidé d’aller mouiller tout au nord des cayes, à un endroit qui sur la carte parait bien protégé, par le reef .
Nous y avons été au moteur en restant sur les hauts fonds, d’après la carte après les hauts fonds situés au nord ouest du phare ( il y a en plus que sur la carte ) il était possible d’aller plein nord avec une dizaine de mètres d’eau ; mais nous avons du un peu zigzaguer en voyant des zones dont la couleur de l’eau ne paraissait pas engageante: un peu jaune verdâtre , signe en général de fonds rocheux de moins de 1 m . Peut être y avait il de l’eau nous avons préféré les éviter et naviguer à vue , il y avait trop de vent pour faire de l’exploration.
Nous sommes finalement mouillés sur un fonds de sable de 5m: eau turquoise ;
Le vent est d’environ 18 nœuds de direction 30° ; après calculs et suppositions sur le courant il nous semble que pour aller à Providencia la prochaine étape distante de 51 miles dans le nord nous allons mettre entre 20 et 25 heures . Donc vers midi départ , car l’arrivée de nuit sur Providencia ne semble pas des plus faciles
Que vaudront ces calculs ? réponse demain .
Nb spécial Mathilde ( ma petite fille à qui j’ai expliqué sinus et cosinus )
Pour préparer le brevet, calcule les distances à faire pour remonter au vent sur 10 miles entre 90 ° et 180 ° disons tous les 20 ° en ajoutant la distance pour 120 ° qui peut se déduire sans calcul
Jeudi soir mouillage de Santa Isabella Providencia
N 13 22 9 W 81 22 3
Les calculs n’étaient pas si faux : nous avons mis 18 h pour atteindre le mouillage du sud de Providencia, la baie du sud ouest . Le vent est resté constant , nous faisons avancer à bonne vitesse mais à un mauvais cap , car le clapot et la grosse houle créait une mer confuse et chaque vague faisait perdre plusieurs mètres sous le vent ; nous avons fait 115 miles sur le fond pour 51 en ligne droite soit un angle de louvoyage d’un peu plus de 120 degrés , alors que le compas de route indiquait environ 90/100 !
A 7 h 30 nous avons pris la passe, pour entrer dans le lagon qui entoure Providencia , l’entrée est un peu impressionnante, car les fonds passent de 1000 m à 4 m très rapidement , et on passe brutalement du bleu au noir sombre des hauts fonds sur lesquels il y a encore 4 m d’eau . A 8h nous avons donc mouillé dans la baie du sud ouest , pour pouvoir petit déjeuner sur un bateau tranquille ; la baie est calme et le petit village semble avoir peu changé depuis 4 ans.
Puis nous sommes repartis pour la ville principale, au moteur en longeant la côte de près( il n’y a jamais eu moins de 3.5 m d’eau ) en laissant a gauche les plaques d’eau bleu clair .
Après avoir mouillé nous avons un peu attendu la visite des douaniers qui étaient arrivés très vite la dernière fois ; au bout d’une heure nous sommes descendus à terre pour faire les papiers ; au bâtiment municipal ( à gauche au débarcadère ) une dame a appelé l’agent Mr Bush ( avec de la chance on peut aussi le joindre sur le 16 ) , il était à l’immigration au premier étage et nous a fait faire les procédures de l’immigration, puis nous avons été chez lui pour remplir les autres papiers ; il était très pressé et nous a juste donné rv lundi matin pour nous donner le zarpe , car nous lui avons dit vouloir partir lundi . Il ne nous a pas donné le prix, disant en on discute lundi ???
Nous avons ensuite retiré de l’argent et fait des courses à l’un des supers marchés ou on trouve un peu de tout (mais c’est cher) ;demain c’est le vendredi de paques et tout sera peut être fermé ; il y a peu de choix mais il y a un peu de légumes et de fruits .
L’après midi nous avons visité Santa Catalina une petite ile relié à Providencia par un pont piétonnier flottant d’une centaine de mètres. Il y a un sentier de bord de mer en ciment très propre qui dessert une cinquantaine de maisons coquettes ; au bout ouest, un escalier monte vers un vieux fort ruiné ( il n’en reste rien que 2 canons ) puis redescend vers une belle plage de sable noir bordée de cocotiers avec un sentier bien tracé :le Morgan trail . Ce sentier monte doucement sous le couvert de la forêt sèche jusqu’à un joli point de vue ; le paysage est splendide .
Ce soir nous irons au restaurant juste en face notre mouillage sur Santa Catalina
Addendum le restaurant était très bon, de la vraie cuisine, en particulier des pinces de crabe à la créole , ce sont des petites pinces ( moins d’un cm ) décortiqués , il n’y a plus qu’à sucer .C’est vraiment bon et la sauce est délicieuse . En prime nous avons eu de la musique locale , un groupe de cinq jeunes avec une espèce de bouzouki ,une guitare, des maracas et 2 instruments étranges une bassine reliée à une corde tendue à volonté pat un bout de bois de 70 cm qui donnait un son un peu comme une contrebasse et aussi une mâchoire d’âne frappée par un maillet faisant office de batterie ; la musique était différente de la musique caribéenne habituelle et ,ma foi ,très agréable à écouter
Vendredi mouillage de la baie du sud
Ce matin nous sommes repartis mouiller dans la baie du sud ouest , ou celle de Manzanillo sur la cote sud est , car elles sont plus jolies que la baie de Santa Isabella.
Il y avait encore pas mal de vent et nous sommes descendus le long de la cote sous génois très enroulé pour ne pas aller trop vite. Hélas la baie de Manzanillo était un peu trop ventée et avec du clapot et le mouillage aurait été inconfortable. Donc nous sommes revenus dans la baie du sud ouest ou nous sommes arrivés vers midi.
L’aprés midi nous avons été , mais à pied , voir la plage de Manzanillo . Il y a 45 minutes de marche sur la route en ciment heureusement peu fréquentée. La plage est le rendez vous des locaux ; c’est une plage étroite bordée de cocotiers et longue de 1000 m .mais les gens se concentrent autour du parking et du restaurant ; il y avait plus d’une centaine de motos ce qui veut dire plus de deux cents personnes, car pas mal de motos portent 3 personnes, voire 4 ( si il y a 2 enfants ) . Tous ces gens discutent en buvant et en regardant la mer ou seuls les enfants se baignent ; la musique se déverse à grand brui ,ce qui ne gène personne ,semble t il ! Pour nous cette plage est moins bien que celle du sud ouest ou nous avons mouillé : moins de plage, moins de cocotiers,moins de petits restos .Pourtant , notre plage est bien moins fréquentée en ce début d’avril Est ce une question d’habitude ? les locaux préfèrent ils les plages sans touristes ?
Samedi soir même mouillage
Le début de nuit hier a été un gâché par la musique du restaurant rasta situé en face de l’ilot , il a mis de la musique rap reggae très fort jusqu’à 2 h du matin . C’est long !!.
Le matin nous avons été faire un tour du village ; il est tout petit, une trentaine de maisons , pour la plupart petites et faisant un peu misérables . il y a une petite épicerie et une boulangerie. Aucune route ou sentier ne permet de se promener dans la campagne ou au bord de la mer. A midi nous avons été au restaurant de plage : el divino nino , recommandé par le petit futé ; nous avons pris un plato mixto : langouste, crabe , lambi et thon. C’est pas mauvais et copieux mais les ingrédients ne sont pas frais pêchés : ils sortent du congélateur et le poisson est beaucoup trop cuit . il faut dire que nous n’avons pas vu un pêcheur en mer .
Au retour nous avons été mouiller de l’autre coté de la baie pour fuir le reggae ; il y avait un bateau français « le tiyann », d’arrivant des San blas . Il nous a donné un gros morceau de thazard ; il y en a qui savent pêcher !
Nous avons été voir les rochers de la pointe en snorkel mais l’eau est trouble et il n’y a que très peu de poissons , nous avons juste vu deux petites torpilles sur les herbes.
Dimanche soir mouillage de Santa isabella
Le début de nuit a été encore difficile à cause de la musique venant d’un autre petit troquet nous étions prêts à partir de nuit quand le bruit a cessé vers 22h.
Nous avons fait une ballade vers la baie juste au nord, la baie d’Agua dulce, il y a maintenant de petits hôtels avec des maisonnettes basses et colorées. Sur la plage il y avait une vingtaine de personnes.
Puis nous sommes repartis mouiller dans la grande baie du village principal : Santa Isabella Le temps a viré à un temps à grains, mais nous avons réussi à aller marcher sur la cote nord est en faisant le tour de la colline Maracaibo : le long du bord de mer il y a des petites maisons et de toutes petites résidences hôtelières qui semblaient inoccupées ; on est encore à la campagne mais très peu cultivée ; il y a des prés à vaches mais nous n’avons vu aucun jardin a légumes ou à fruits.
Le village, ce dimanche après midi, était vide, les magasins fermés et, pourtant , les gens n’étaient pas à la plage
Mardi soir mouillage de Vivorio
N 15 50 W 83 17
Lundi matin nous sommes allé voir notre agent pour avoir le zarpe promis pour 8h ; évidement il n’avait rien fait mais à 9 h nous étions à l’immigration qui venait d’ouvrir et qui nous a retamponné les passeports. Le zarpe nous a coute 60 us , car Mr Bush nous a fait un prix soit disant ; normalement cela aurait été 40 us pour l’entrée et 40 us pour la sortie ,le tout sans aucun reçu ( en fait il semble que ce soit totalement à la tête du client, car d’autres ont payé 100 ou 80 us en râlant , donc on s’en sort bien)
A 10 h nous quittions le mouillage, pour une longue étape de 200 miles.
Le début a été parfait ; une mer plate et un bon vent de nord est (pour un cap de 335 ) ; nous filions à plus de 7 nœuds . Puis avec la nuit, les grains sont arrivés précédés de calme et accompagnées de grosses averses ; il a donc fallu manœuvrer envoyer et prendr les ris , enrouler et dérouler le génois , évidement sous des trombes d’eau .
Puis ce matin le temps s’est doucement amélioré et nous avons fini avec un vent régulier et sous le soleil ; finalement nous sommes arrivés à 15 h , soit 30 h de mer pour 200 miles parcourus sur le fond .
Nous sommes maintenant mouillé derrière une petite ile à cocotiers dans ces cayes ou il y a 3 iles et un très long banc de corail les reliant côté est ;nous sommes bien protégés de la houle , l’ensemble est très beau ,les eaux de couleurs très variées .
Nous y sommes seuls.
NB de navigation pour éviter d’avoir à faire des changements de direction dans la nuit dans des chenaux certes larges mais sans repères, nous avons choisi d’aller tourner autour du récif d’Algorado ( wp N 15 13 W 82 18 ) à l’est de celui de media Luna , ce qui permet une navigation loin de tout récif. C’est un peu plus long mais moins stressant surtout la nuit.
Mercredi soir même mouillage
La journée a été morose d’un point de vue soleil, celui-ci ne s’est pas montré souvent ; de plus comme le vent est passé sud est le plan d’eau est un peu agité ; ce n’est pas intenable mais un peu fatigant surtout la nuit
Mais nous avons pu faire de très beaux snorkels . Déjà en allant voir l’ancre ( sur fonds de sable par moins de 2 m d’eau elle a peu de chance de ne pas crocher ) nous avons vu deux lièvres de mer et une belle raie . Puis en prenant l’annexe et en allant explorer les deux cotés de la fausse passe du sud ( entre le reef et les rochers qui ont un peu de verdure ), nous avons vu de très beaux fonds entre 1m et 4 m , l’idéal quoi. Sous le rocher à verdure il y a un champ de coraux extraordinaire, le plus fourni que nous ayons jamais vu, de l’autre coté c’est un buisson de cornes d’élan ; et il y beaucoup de poissons peu farouches, des anges , des capitaines, toutes sortes de gorettes et de pagres , des bancs de perroquets bleus et plus rares encore : des hamlets dorés et unicolores ,un très gros perroquet bleu et noir,le zawack et un énorme tarpon (au moins 1 m) .
vendredi 9 avril 2010 midi mouillage de Bonacca, ile de Guanaja au Honduras
N 16 23 W 85 42
La nuit de mercredi a été un peu difficile car le bateau roulait un peu ; alors nous avons décider de partir pour le Honduras et l’ile de Guanaja . Nous avons fait une belle traversée avec un vent de sud est,ce qui est rare, presque vent arrière force 4 et une mer assez plate . Le soleil nous a accompagné (le jour ) , la nuit les étoiles étaient très belles (J’ai pu admiré Orion , la grande Ourse, le lever du Scorpion et de la croix du sud…) . Bref , partis à 10 h nous sommes arrivés a 10 h , soit 24 h pour 155 miles en ligne droite . En plus, au coucher du soleil, nous avons pêché un beau thon doré , de 50 cm de long ; nos repas sont ainsi garantis pour plusieurs jours. Seul bémol : le découpage de la bête, un peu long et sanguinolent, joint à une mer légèrement houleuse nous a obligé à manger de la purée le soir, ( c’est un bon remède contre le mal de mer )
Nb de navigation : nous sommes entrés par le chenal de Pond cay, sans problème , le reef qui part de Kingston cay vers l’ouest est bien visible notamment son extrémité ouest qui, de plus, est marqué par un poteau.
La station de fuel texaco sur un petit ilot à l’ouest de la ville, dans Wild Hill Bay était ouverte et nous avons fait le plein d’eau , de fuel , de gazoline et même de glace (le luxe) et on peut payer en carte bleue ou en dollars .
Nb un problème de lecture des cartes photos par l’ordinateur ne nous rend pas possible la création d’un album photo ;nous le ferons plus tard (mais il y a des albums de notre passage ici il y a 4 ans sur le site) .