Bulletin numéro 2
de Curaçao à Carthagène
fin de séjour à la marina
Mercredi soir nous avions bon espoir de partir samedi matin ;eh bien cela a été réalisé de justesse.
Le peintre n'est revenu travailler que le jeudi après midi et a passé dans la foulée un peu d'époxy , la couche de primer et une couche d'antifouling. Nous en avons profiter pour retourner au super marché acheter de nouvelles boissons , car nous avons une consommation très importante d'eau ,en particulier d'eau pétillante,puis, dans l'après midi nous avons été nous promener jusqu'au centre ville , une grosse demie heure à pied
Le centre était plus animé que le dimanche , avec de nombreux touristes de deux paquebots de croisière venus en foule faire des achats , pourtant la plupart des magasins ont des vitrines qui n'incitent pas à l'achat. Elles sont encore plus ringardes que celles des boutiques de mode draveilloises.
Vendredi matin en insistant j'ai pu obtenir que le peintre finisse sa deuxième couche pour une mise à l'eau en fin d'après midi. Nous sommes donc partis faire les formalités de sortie à l'immigration , les gens de la marina disant qu'il était inutile d'aller à la douane . Nous les avons cru , car cela voulait dire qu'ils n'avaient pas fait le renouvellement du séjour , nous rendant passible de fortes amendes . L'immigration s'est bien passée et nous avons même pu aller aux autorités du port obtenir le droit de mouiller dans la baie de santa cruz au nord de l'ile.
À peine rentrés , nous avons été mis à l'eau à toute vitesse , le bateau en désordre .Notre mise à l'eau impossible à programmer, selon les responsables était devenu urgente. Anne marie a été pleurer pour obtenir une place à quai ,Elle a été très mal reçue : il a fallu aux autorités une demie heure de palabres pour qu'elle obtienne de se mettre à couple d'un autre bateau . Pour comble à la fin , un de ces messieurs qui l'avait laisser s'escrimer en anglais , lui a déclaré dans un français parfait que nous n'avions pas réservé. Décidément l'accueil de cette marina est très mauvais au moins pour les français à petit bateau . Ils doivent préférer les catamarans de 50 pieds et plus qui occupent plus de la moité de l'espace mais paient davantage.
Par contre la facture est la plus chère que nous ayons eu : 21 h de peinture facturées à 20 usd l'heure alors que le peintre n'en a effectué au plus que 12 heures plus une facture de peinture de 1100 usd pour 1 gallon de primer et 3 gallons de sea hawk ( antifouling) . Nous n'avons pas vu si il y avait des reste de peinture.
Enfin le bateau a été mis à l'eau , le moteur tourne , celui de l'annexe aussi même si le ralenti ne va pas bien . La jauge de diesel ne marche plus ,ni l'anémomètre.
Samedi soir baie de Santa Cruz Curaçao suite et fin
A 8 heures nous avons dit au revoir à nos voisins pour aller mouiller dans la darse voisine pour gréer le génois ,ce que nous n'avions pu faire étant à couple c'un autre bateau et mal orienté par rapport au vent Tout s'est bien passé jusqu'à ce que le génois soit hissé mais celui ci dans une claque de vent envoie le capitaine à la mer . Malgré un joli plongeon arrière AM a été bien éraflée au menton et un peu choquée.
Néanmoins comme un gros bateau se préparait à sortir , nous sommes partis dans la foulée pour profiter de l'ouverture du pont flottant.qui ferme l'entrée du canal de Willemstadt, Anne marie étant un peu dans les nuages.
Nous avons ensuite longé la côte jusqu'à la baie de Santa cruz sous génois seul bien enroulé. C' est une cote de falaises corallienne avec, de temps à autre ,des zones de villas surtout prés de Willemsdadt
Après un gigantesque dépôt pétrolier l'arrière pays devient plus sauvage , et la baie de Santa cruz bénéficie d'un environnement agréable .Il y a une jolie plage avec quelques paillotes, une mangrove en arrière plan, des collines couvertes de maquis autour et des falaises coralliennes sur les cotés.mais elle est très ventée, les collines canalisent le vent , heureusement la mer est plate et nous y avons passé une bonne nuit
J'ai fait un peu de snorkel , les fonds sont moyens .
Lundi après midi mouillage du Cabo de vela
12 12 N 72 09 7 W
Nous sommes en Colombie . Le voyage s'est très bien passé avec un bon vent d'est de 20 noeuds environ qui nous a permis d'établir notre record sur 24 heures : 190 miles soir presque 8 noeuds de moyenne . Évidement la mer était un peu formée et le bateau roulait un peu. Comme le bateau ne peut avoir ses deux voiles en vent arrière , nous avions choisi de naviguer sous génois seul très enroulé , ( à la troisième marque il devait rester moins de 20 m2)
Nous sommes donc arrivés au mouillage après 205 miles, vers 10 heures . Surprise il y avait 6 bateaux au mouillage , dont nos amis d'Amaleo alors qu'il y a 4 ans ,cette côte était absolument déserte. Le mouillage est de plus encombré de filets de pêcheurs à peine visibles. Nous avons mouillé prés d' Amaleo et été à la nage leur dire bonjour .Le vent soufflait fort mais ils nous ont dit que le vent allait souffler encore plus dans l'après midi , hier ils ont eu jusqu'à 35 noeuds .De fait pendant notre bavardage , notre bateau a un peu dérapé malgré 20 mètres de chaîne dans 4 m de fond. Il nous a donc fallu remouiller après un slalom entre les filets . Du coup j ai mis 40 m de chaîne et ça a l'air de tenir malgré le vent qui est maintenant établi à 25 noeuds avec rafales à 35 noeuds .
L'arrivée sur le cabo de vela est très belle , c'est un massif de roches noires de quelques centaines de mètres de haut, sans une pousse de végétation; cette région est la plus sèche de Colombie ,c'est un vrai désert.
A noter qu' à l'est de ce cap il y a un champ d'éoliennes , sur les 15 , 5 ne tournaient pas ; est ce la un indice du taux de disponibilité de ces machines ?
A noter également que la guardia costa a ete visité certains voiliers ( pas le notre car il tournait trop vite autour de sa chaine et ils ont eu peur de monter à bord ) , et qu'ils ont volé des appareils photos sur deux bateaux.
Mardi soir
Le vent continue à souffler très fort , levant un clapot qui fait doucement tanguer le bateau; Ce matin nous avons fini quelques réparations : remplacement de la poulie de pied de mat de la drisse de génois qui avait explosé, bricolage pour remettre le tuyau de la pompe à eau de mer . Compte tenu de la place , il a fallu rallonger le tuyau avec un autre bout de tuyau en stock qui miraculeusement s'est emboîté dans l'ancien , raccommodage du pavillon national qui devenait bleu et blanc.
Un pêcheur qui venait de relever un filet est venu nous voir , nous disant qu'il avait faim, nous lui avons donné un paquet de riz; il y avait une dizaine de petits poissons dans sa pauvre barque
Puis malgré le vent nous avons mis l'annexe à l'eau et été à terre nous promener. Le trajet est court jusqu'à la plage , mais nous avons été trempé par les embruns.
Nous avons marché deux heures dans les collines vers la mer . C'est un paysage désertique avec quelques buissons épineux ; Malgré le peu de relief , des ravins gênent la marche car ils forment de petits canyons C'est un décor de western, avec quelques chèvres et quelques moutons . Nous avons évidement gravis les deux plus hautes collines . En haut le vent était terrible.
Après être passé dire bonjour à Amaleo, nous sommes rentrés au bateau pour y passer une après midi calme , dans la cabine pour éviter le vent et son bruit infernal.
Mercredi soir
Après une accalmie matinale le vent a continué à souffler très fort. Heureusement ce matin , nous avons une longue balade . Tout d abord nous avons marche le long de la plage jusqu'au village ou nous avons retrouvé Amaleo et Bernard et Marie du catamaran MAAT ;. Il y a quelques barques de pêche , auprès de l'une d'elle des pêcheurs vidaient et écaillaient leur maigre prise: 3 petits poissons et une grosse murène Le village est une longue rangée d'auberges et de restaurants , tous dans le même style pays : maisons en paille et en pise , assez jolies et fraîches . Le vent est beaucoup moins fort devant le village qu'à l'endroit de notre mouillage et il est sans doute préférable d'y aller mouiller . Il y a au moins 6 restaurants dont un seul était ouvert , ce n'est pas encore la saison ( nous avons aperçu 3 routards ) , il paraît qu'en juin juillet il t beaucoup d'européens ; Nous avons eu la chance d'assister à la clôture de l'année scolaire qui se passait dans la petite église du village , à côté de l'école . Il y avait beaucoup de mères bien habillées de robes longues et multicolores ; nous avons compris qu'il s'agissait de la distribution des prix : un prix pour une fille et un garçon de chaque classe d'age qui attendaient en rang avant d'entrer dans l'église recevoir leur diplôme. Les filles avaient une jolie robe longue . Tous avaient un type indien prononcé : nous sommes dans le territoire des indiens Wayuu. Dans le village il y avait aussi deux tiendas vendant quelques conserves , et un marchant ambulant de fruits auquel nous avons acheté 6 mandarines pour 3 dollars . Nous avons aussi échange 10 USD contre 13000 pesos . Après une bière bue en compagnie des autres équipages , nous sommes partis à pied à travers la steppe en direction d'une montagne noire en forme de cône dominant la mer . En suivant des pistes ( de chèvres ? ) nous avons traversé une zone d'épineux pour atteindre notre objectif et découvert un très beau paysage : des montagnes noires et blanches , au loin une très grande lagune . Cela valait bien une heure de marche ( aller ), surtout que le plaisir est d'aller à l'aventure en pleine nature.
Jeudi 13 h
Après une accalmie matinale qui m'a permis d'aller à terre, le vent souffle de nouveau avec vigueur , au moins force 6 avec des rafales à 30 noeuds Mais c'est décidé nous partons pour la baie de Negangue , une des baies du cap avant Santa Marta, soit 126 miles de route . Tout le problème est d'estimer la vitesse et le vent que nous aurons cette nuit, je pense qu'il va baisser , voire tomber ; La météo prévoit autour de 15 noeuds , mais il y a des effets locaux comme celui qui fait dans la baie souffler Eole beaucoup plus fort.
Ce matin j'ai refait une belle balade dans les montagnes , en allant à l'est du cap Agua et en passant par l'un des points culminants .( on part sur le droite de la route qui mène au phare ). C'est vraiment très beau et sauvage ; la marche en tous terrains est facile car il y a très peu d'épineux, mais la trajectoire doit tenir compte des nombreuses ravines qui sont souvent si creusées qu'elles en sont infranchissables .
L'heure est venue de lever l'ancre
PS au moment de partir Amaleo signale qu'il a un problème de drisse de génois . Je vais voir à la nage ( trop de vent pour l'annexe ) Sa drisse de génois mollie faute d'un taquet coinceur défaillant s'est enroulée autour de l'émerillon ; il faut monter en tête de mat ce qui avec ce vent est difficile;ils décident d'attendre l'éventuelle accalmie de demain matin pour partir .
Vendredi soir 27 novembre
mouillage de la playa cristal baie de Negangue
11 19 67 N 74 04 70 W
Notre départ de Cabo di vela s'est tres bien passé, nous avons évité tous les filets et sommes partis vers l'ouest à 5 noeuds sous fardage seul; puis nous avons déroulé le génois , d abord jusqu'à atteindre 15 m2 ( vitesse 6 noeuds ) , puis de plus en plus le vent faiblissant . A 3 h du matin , il a fallu mettre le moteur , le vent étant devenu quasi nul; il est un peu revenu ensuite pour cesser vers 10 h du matin à 30 miles de l'objectif . A 10 miles de la pointe Negangue , nous avons enfin aperçu les montagnes de la côte : elles étaient à moins de miles mais noyées dans une brume épaisse Le paysage est très beau: ce sont de hautes montagnes couvertes de forêts , avec de belles plages au bord de l'eau .mais aucun abri pour un voilier les vagues déferlant sur le rivage .
A l'entrée de la baie nous étions un peu inquiet sur l'abri , car les vagues rentraient tout droit, bien que la baie soit orientée nord sud .Mais progressivement la mer s'est calmée et nous avons mouillé devant la petite plage , après avoir tourné autour d'un petit rocher .Tout était calme.et nous étions le seul voilier
Nous avons mis 24 Heures pour 126 miles
La baie est très grande plus d'un mile de large et 2 de profondeur, Mais devant notre petite plage nous nous sentons chez nous. La plage est aménagée , il y a des parasols , les gens y viennent en barque depuis la grands plage au fond de la baie .A 4 heures tous les touristes sont repartis , il ne reste plus que quelques pêcheurs . Et nous pouvons admirer le coucher de soleil.
PS exploit : nous avons réussi a attraper un petit thon ( 25 cm de long ! ) après avoir perdu 2 hameçon
samedi soir
La nuit a été un peu difficile car le vent a souffle avec de fortes rafales de toutes les directions. Comme nous étions mouillé par 2 mètres sur une zone à gros cailloux , la chaîne tournait autour des patates et était parfois très courte . Les mouvements de rappel du bateau était donc brutaux; heureusement peu de houle.
La matinée a commencée par un long snorkel, l'eau est plus claire le matin que le soir. puis nous sommes descendus nous promener sur la plage. Sous mes mancenilliers , il y a maintenant beaucoup de restaurants rustiques . Hélas le restaurant d'il y a 4 ans est en réfection, il avait l'avantage d'être en hauteur et bien ventilé. Mais ce n(est pas encore la haute saison. Les touristes arrivent à la plage entre 11 H et midi , beaucoup viennent avec leur picnic , mais il y en a aussi pas mal qui en descendant d la barque, vont à l'un des restaurants , regardent les poissons du jour conserves dans une glacière de fortune , et commandent le repas pour une heure donnée , repas servis au restaurant ou sur la plage . En nous promenant nous nous sommes fait arrêter par une jeune femme qui nous a montré ses poissons , nous en avons choisi un et commande le repas.
Nous avons mange du poisson frit accompagné de riz cuit au lait de coco. Pas mal sans plus . Avec 3 bières nous en avons eu pour 45 USD ; nous avons du nous faire avoir quelque part ( le change était à 1550 pesos pour 1 USD ) mais avec ses chiffres en milliers cela trouble.
Après le repas un coup de moteur nous a emmené à la baie suivante,appelée Guairaca . Elle ressemble à la précédente. Le fonds de la baie est une grande plage de sable ou on peut mouiller par 4 mètres de fonds de vase.
Heureusement la zone de mouillage est vaste car il y avait déjà tous les autres bateaux de cabo di vela.
Nous avons été faire un petit snorkel : eau assez trouble mais un peu de poissons dont beaucoup de petits diodons et un poisson pierre tapi dans le sable, qui ne ressemble pas exactement à ceux du guide des poissons.
Dimanche soir même mouillage de Guairaca
Après une nuit ventée et rafaleuse , nous avons eu une journée bien remplie
Ce matin nous avons commencé par un long snorkel dans une eau plus claire , il y a de beaux blocs avec pas mal de poissons .( ps nous sommes mouillés cote est de la baie et plongeons sur le cote est ); ensuite nous avons fait un tour sur la plage pour aller jusqu'aux maisons du coté ouest ; nous nous sommes fait interpellé par Reinaldo , petit homme maigre et musclé . Son plaisir semble être de collectionner les cartes des bateaux de passage et de rencontrer tous les équipages . Nous avons bavardé un moment de choses et d'autres ; il nous a donne le taux de change : 1800 pesos pour un USD , proposé de nous commander un taxi pour aller à Santa Marta et nous a indiqué une promenade de 2 kms jusqu'à un mirador. Évidemment nous y sommes partis , la balade est un peu décevante car elle se fait en grande partie au soleil, sur la route bitumée ( très mal ), qui va de Santa marta à Negangue Le décor est joli, montagneux et couvert de foret sèche , mais bien verte et dense: épineux, espèces de gommiers , cactus etc . Le point de vue du mirador permet de découvrir presque toute la baie de Negangue et la playa brava , sur son coté ouest : grande plage de sable ou les vagues déferlent
Après le repas, Amaleo a invite au café , les bateaux français du mouillage ( 4 au total ) . Nous avons passé une agréable après midi 0 parler de choses et d'autres . Nous avons aussi décidé d'aller avec Amaleo en taxi à Santa marta , j'irai voir demain matin à l'aube Reinaldo.
Mardi matin
Hier comme prévu nous avons été à Santa marta
J'ai été voir à 8 heures Reinaldo , qui est arrivé en courant. Il allait voir ce qu'il pouvait faire pour avoir un véhicule mais ce n'était pas sur : en effet il devait aller sur la route goudronnée , donc à 500 M de là pour attendre sur la route qu'un véhicule ami passe. Nous sommes donc revenus voir à 9 30 si il en avait trouve un . Au bout de 10 minutes , une pick-up R 12 est arrivé ; c'était lui. Deux colombiens sont montés sur la plate forme , nous nous sommes insérés tous les quatreavec le chanfeur et ...en route . La route est belle , je parle du paysage car la route elle même est défoncée. Elle traverse des collines escarpées et boisées. 45 minutes plus tard nous sommes arrivés à Santa Clara . C'est une petite ville mi ancienne mi moderne , avec une belle promenade au bord de mer , à coté du port . Il y a même une plage ou des gens se baignent et le port pourrait faire une belle escale . La ville possède un centre très animé avec de nombreuses échoppes sur les trottoirs qui vendent de tout : fruits,billets de loteries petites choses à manger, des lunettes ou des montres , des minutes de téléphone etc , des vendeurs ambulants de café et de boissons. Il y a aussi de grandes places ombragées déjà décorées pour Noël ; Les ressources culturelles sont plus faibles : 2 églises dont la cathédrale , hélas fermée, deux tout petits musées ( c'esr à Santa Marta que Simon Bolivar a terminé sa vie); Les ressources culinaires sont plus nombreuses, nous avons é mangé dans un petit restau local , une portion de poulet ou de côtelettes cuit à la braise avec des patates pour 5000 pesos la portion. Nous avons aussi pu faire un petit réapprovisionnement de fruits et de viande et tirer de l'argent colombien.( 2000 pesos pour 1 dollar )A 16 heures le pick up nous attendait pour le retour . A Guaraica nous avons payé à Reinaldo le prix convenu : 120 000 Pesos plus l'entrée officielle dans le parc 30000 pesos par personne. Journée intéressante qui nous a permis de voir, un peu ,vivre une ville provinciale colombienne , à aucun moment nous n'avons été importuné ; les gens sont souriants et un monsieur a meme offert une rose à Anne Marie. J'avais eu droit aussi a de beaux sourires de dames mais je ne suis pas sur que c'était seulement pour mon charme .
Aujourd'hui nous profitons encore de la plage , avant de partir pour Carthagène . Nous ne retrouverons la plage qu'après notre séjour dans cette ville.
Jeudi 3decembre
mouillage de Carthagène
Nous avons bien profité de notre dernière journée à la plage : long snorkel le matin , puis belle ballade sur un petit sentier qui part prés de la maison de Reinaldo pour aller jusqu'à la playa del amor. Le sentier suit à hauteur le bord de mer à travers une dense forêt sèche. Les arbres de la foret colombienne sont assez différents de ceux des antilles et certains assez curieux. Il y a de beaux panoramas sur la baie et les plages sont désertes
Puis mercredi matin nous sommes partis vers Rodadero en même temps qu'Amaleo. Nous sommes passé entre l'ile d'Aguja et la cote ,escortés par une bande d'une dizaine de dauphins sauteurs( la carte de l'amirauté est fausse , car elle ne mentionne pas les rochers affleurants du milieu de la passe , mais on passe facilement à côté) . Nous n'avons pas eu plus de 15 noeuds de vent , alors qu' Amaleo au large avait des rafales à 35 noeuds;
Nous avons ensuite été abordés par la guardia costa qui a laissé de grosses marques noires sur la coque ; ils ont juste demander ou on allait , auraient souhaiter que l'on aille mouiller à Santa Marta pour faire des papiers , mais nous avons poliment décliné leur demande et ils n'ont pas insisté.
Aprés 2 h de route nous avons mouillé à Rodadero et retrouvé les bateaux de cabo de vela et de Guaraica. Nous sommes repartis aprés déjeuner , vers 14 h , laissant nos 3 compagnons français qui ne partiront que demain pour passer le cap de Baranquilla de jour. Nous avions prévu d'aller mouiller au matin à la pointe Canoa ; mais nous sommes allés beaucoup trop vite . A 5 heures du matin nous y étions soit presque 8 noeuds de moyenne , sous génois très enroulé!!
Comme il y avait du vent et de la mer , nous n'avons pas osé aller mouiller de nuit. Ensuite le vent est tombé , et nous avons terminé à petite vitesse le temps que la capitaine fasse son quart de sommeil.
A 7H 30 nous avons pris la passe ( bien balisée ) au travers de la digue submergée de Carthagène, et a 8H30 nous avons mouillé devant le club nautico.de Manga hélas en pleine réfection, ce qui ne va pas faciliter les choses Il y a beaucoup beaucoup de bateaux au mouillage , plus de 200 probablement. Les gens chassés par la peur du Venezuela vont vers Panama et le Belize .
Nous espérons cependant trouver une place à quai pour pouvoir laisser le bateau tranquillement pendant une petite visite de l'intérieur de Colombie.
ps deux albums photos 200912 un sur cabo di vela , l autre sur les 5 baies