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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 21:31

de FRONTERAS (Guatemala) à ISLA MUJERES ( Mexique)

 

 

Vendredi matin Livingstone

 

 

Nous sommes encore sur de l’eau douce, mais nous voyons la mer

Nous sommes partis de la marina mardi matin, après un dernier avatar qui nous a retardé : le vol dimanche de la carte bleue d’Anne marie, coincée dans un distributeur .Quand la banque a été ouverte le lundi, nous y avons été fait ouvrir le distributeur et constaté que notre carte n’y était plus. L’employée de la banque nous a dit que des voleurs, capables d’empêcher la carte de sortir , puis de la récupérer avec des moyens pour savoir le code sévissaient dans la ville  ; un monsieur aimable nous avait aidé , c’est sûrement lui le voleur .

Nous sommes donc partis le mardi matin, avec comme tous les jours depuis une semaine une absence totale de vent, mais un ciel enfin un peu lumineux  car il fait gris et froid. Je n’exagère pas ; il n’y a pas plus de 19 ° le matin.

Compte tenu de l’absence de vent, nous avons décidé de ne pas aller faire un tour dans le lac Isabel ce qui aurait nécessité des heures de moteur, et d’aller explorer les criques du golfito, sur la route de Livingstone. Notre première étape a donc été la crique de  Julio    , jolie baie entourée de mangroves sur la cote nord du golfito : 5 miles. Comme le temps était gris et pas assez chaud pour se baigner, nous sommes repartis en début d’après midi pour venir mouiller a l’entrée de la baie centrale des 3 baies qui se trouvent sur la cote sud, prés de l’entrée du rio dulce. 

Mercredi matin nous avons exploré avec le bateau, les 2 baies de l’est : la première est finalement assez peuplée avec des maisons cachées sous les arbres, sur les bouts de terre ferme qui existent.  Ce sont des maisons de mayas qu’eqchi qui vivent de la pêche : devant chaque maison il y a des cayucos et des filets. Il y a aussi deux églises et nous avons baptise cette baie : baie des deux églises. La baie suivante s’ouvre par une entrée étroite entre les arbres puis s’élargit un peu pour donner accès à un lagon invisible de l’extérieur. : Une maison est en construction (des américains) et 4 bateaux au mouillage. Le tout est joli ; Un cayuco a emprunté un petit canal sous les arbres ; il doit y avoir des maisons cachées au fond de la mangrove.

Ps nautique entrée à 15 46 15 N. 88 49 80 W

 

 

Ensuite nous avons traversé le golfito pour aller a la réserve aux lamentins ; non que nous espérions en voir, car ce sont des animaux très timides et quasiment invisibles ; ils passent très peu de temps en surface : une inspiration d’une seconde pour 20 minutes au fond : au mieux on voit un rond à l’endroit ou ils ont émergé. Non, nous avons faire un petit tour sur un sentier bien tracé dans la jungle, avec une grande variété de végétation; il parait qu’il y beaucoup d’animaux ; nous n’avons vu que des fourmis mangeuses de feuilles.

A l’entrée de la réserve, nous avons trouvé un prospectus signalant un hôtel géré par la communauté qu’eqchi, dans la laguna Salvador. Nous hésitions sur la lagune à choisir pour la nuit : du coup nous retournons a la laguna Salvador ou nous avions été il y a 3 ans .L’entrée est facile et large d’une trentaine de mètres ; il y a ensuite un grand canal bordé de mangles de 500m de long, il débouche dans un grand étang de 200m de large et 800 m de long. Quelques huttes mayas s’échelonnent sur les rives et au fond un débarcadère : c’est celui de l’hôtel.

Gps entrée : 15 42 N. 88 50 90W

 

 

Le site est très calme ; l’eau très noire n’a pas une ride, sauf celles de quelques cayucos qui traversent la lagune .L’un d’eux s’approche et une petite fille nous dit que l’hôtel est ouvert. A midi nous descendons à terre et sommes accueillis par un maya Juan  qui nous présente son hôtel, réalisé par la communauté des femmes. Il est situé sur une butte de terre ferme en bordure d’un terrain de football. Autour de ce terrain, 3 maisons, une école et une église. C’est le centre de la communauté. Les dimanche il y a match de foot et les gens des environs viennent y participer et y assister. L’hôtel est une grande case maya avec un toit de palmes : au rez de chaussée la salle a manger ; à l’étage 8 chambres. C’est charmant avec des idées décoratives : les lavabos sont des petits cayucos, le pied des tables est un tronc de mangles, les racine assurant la base. Nous ne pouvons pas y manger le midi, car la cuisinière n’est pas la, nous reviendrons ce soir et commandons deux assiettes de poissons.

Apres le repas au bateau, nous partons en annexe pour visiter un petit rio juste e face du débarcadère .C’est un rio très étroit : un peu plus que la largeur de l’annexe. Comme il dessert quelques maisons, il est entretenu et le fond est sans branches et les rives sont franches. Nous ramons dans une  espèce de boyau qui s’enfonce dans le foret. Il fait sombre sous les feuilles et l’eau est brune .Nous rencontrons deux cayucos et voyons deux maisons, situées sur des buttes de terre. L’endroit est vraiment superbe.

Le soir bon repas de mojachas (sorte de perches) à l’hôtel ; nous sommes évidement les seuls clients ; il nous explique qu’ils sont en train de finaliser le matériel de propagande, avec un site internet pour dans deux mois. Ils proposent des balades en cayucos dans les canaux pour voir les oiseaux, avec une plage de sable et de l’eau claire pour se baigner .Il y a aussi pour noël et en juin des fêtes mayas avec la danse du daim.

C’est un endroit à recommander pour y passer quelques jours de calme, au milieu de la foret.

Hier jeudi nous repartons, pour aller explorer le rio Lampara qui débouche au milieu du rio dulce. Selon les guides, il est navigable si on réussit à trouver la passe au milieu des hauts fonds. Hélas nous ne la trouvons pas et après deux échouages un peu devant le restaurant, nous  mouillons pour aller visiter le rio en annexe. C’est une belle promenade de 4 miles, au début au milieu de la mangrove, puis en longeant des collines a pâturages (nous apercevons un daim), pour aboutir à la source un trou d’eau au pied de la jungle. 

A 3 H, nous repartons, descendons le rio dulce toujours aussi magnifique, et arrivons à 4h a Livingstone. Nous nous précipitons à Internet pour faire un  mail pour remettre en route notre téléphone iridium, car notre autre téléphone satellite est en panne : il refuse de s’allumer.   

 

 

 

 

Lundi 27 au soir, Mouillage de Xcalack  (Mexique)

 

 

Reprenons la chronologie

Vendredi(le 24) , après un tour a internet  ,après avoir déposé la plainte pour vol à la police touristique ( 1     H environ pour taper 20 lignes ) ,après être passé à la douane ( dénommé ici SAT ) , à la capitainerie et enfin à l’immigration pour être en règle pour la sortie du Guatemala , fait quelques courses de vivre frais , nous sommes allés mangés au restaurant .

Livingstone est une petite ville touristique, avec une rue à restaurant qui donne sur le port (cf. photos). Elle est habitée par des Garifunas, des métis caraïbes et noirs originaires de Saint Vincent ; ils ont été déportés à Roatan par les anglais et ont ensuite essaimés au Belize et au Honduras ; la petite ville fait presque coquette.

L’après midi nous avons marché le long de la mer jusqu’aux chutes dites siete altares, principale attraction de la ville ; le site est beau mais le niveau d’eau de la rivière était bas et il n’y en avait pas assez pour faite des chutes d’eau. (cf. photo). AM était un peu fatiguée après 1 H 30 de marche et nous avons eu la chance de trouver une barque pour nous ramener.

Le soir il y avait une fête garifuna sur la plage ; alors nous sommes redescendus pour dîner en ville (tapados, une soupe locale de poissons crevettes et crabes délicieuse) ; hélas la fête de déroulait dans un gymnase fermé et nous avons renoncé, vu le bruit régnant à l’intérieur

 

 

Samedi matin à 7H 30 c’était le grand départ. Tout a bien commencé : vent d’ouest 12 noeuds pour sortir du golfe et aller jusqu’aux cayes de Belize qu’il fallait virer avant de remonter vers le nord. Puis le vent est passé sud, faible, pas trop mal mais un peu inquiétant : était ce un coup de northern, ces vents forts qui s annoncent souvent de cette façon. La météo ne le prévoyait pas, mais !! Puis un grain est arrivé : 25 nœud de nord ouest.

On a mis carrément 3 ris et enroulé pas mal le génois et cela allait. Puis le vent est retombé à 8 nœuds ; nous avons gardé la voilure et mis le moteur. Toute la nuit le vent n a pas arrêté de changer ainsi en force et en direction ; nous avons donc gardé le moteur. Enfin le matin le vent s’est établi de nord est 15 nœud. Nous avons renvoyé la voile et avancé jusqu'à la hauteur de San Pedro, dernière ville du Belize. Il était 16h, trop tard pour arriver de jour à Xcalak. Nous avons donc pris la passe pour rentrer dans le lagon et mouiller pour y passer la nuit, une halte que j’ai apprécié, cette première navigation en mer sur une mer assez hachée, dans un bateau mal soutenu par le vent, tout cela au son du moteur avait mis à mal mon estomac et sans être vraiment malade j’aspirai au repos 

 

 

Le matin de bonne heure, nous sommes repartis et après 7 h de louvoyage nous sommes arrivés au port de Xcalack, au Mexique   Nous sommes derrière la barrière de corail, mais le mouillage est un peu rouleur. Nous avons pu faire les formalités réduites au maximum ; le capitaine de port nous a aimablement reçu bien que le bureau soit fermé et nous a établi le zarpe valable pour tout le séjour au Mexique  Comme il n’y a pas de service d’immigration, nous ferons ces formalités au premier port équipé (qui devrai être Mujeres le port de sortie !). La ville ou plutôt le village se compose d’une grande rue de sable et d’une trentaine de petites maisons : c’est le bout du monde. Mais il y a internet et nous avons pu communiquer et avoir la météo, bonne jusqu’a lundi prochain au moins. Nous avons même pu faire un snorkling sur la barrière de corail qui ,sans ètre exceptionnel ,ne manquait pas de poissons

 

 

Ps nautique. Les 2 passes d’entrée sont étroites et impressionnantes bien que le temps ait été maniable ; mais elles sont faciles à repérer ; celle de San Pedro a une bouée jaune à laisser a bâbord. Pour celle de Xalack, il y un alignement d’entrée avec le phare bien visible de loin et un petit phare métallique difficile a voir de loin mais bien repérable quand on est proche de l’alignement . Le point GPS de l’entrée de la passe est   N18 16 37 .W 87 50

La possession du guide de Freyer (Mexique Belize rio dulce) est un plus sinon un must .Il y a des cartes détaillées, généralement exactes, sauf parfois sur le positionnement GPS ;le livre de Calder est utilisable .

  Les cartes de maxsea sont totalement fausses, même le positionnement GPS du phare de Xcalack est faux .

 

 

Samedi 2 décembre  Isla mujeres

 

 

Notre périple nautique au Mexique est donc terminé Nous sommes à la marina Paraiso de l’île des femmes en français : isla mujeres en mexicain. Faute de bons et beaux mouillages ,nous avons été plus vite que prévu ;de plus le temps était favorable pour remonter vers le nord est : vent de secteur est de 12 à 15 nœuds.

 

 

Mardi, à Xcalak, nous avons flemmardé au mouillage ; petit tour de village mais internet était fermé, A noter que des hôtels semblent en cours d installation le long de la piste qui arrive au village, dont un au moins en marche et qui proposait de plongées ; nous avons été faire un peu de snorkel a l’intérieur du reef : pas mal. Nous avons prévenu le capitaine que nous partions le soir pour l’atoll de chinchoro parce que nous pensions qu’il nous fallait 12 h ; il nous a dit vous irez plus vite et il avait raison. Nous sommes partis vers 17 H, pour bien voir la passe. Et vers 2H du matin , nous étions à hauteur du mouillage, impossible d’y entrer de nuit ; nous avons décidé de continuer jusqu’à la baie de Spiritu Sancto. La navigation était agréable et le ciel bien étoilé . A 7H 30, nous étions à la pointe sud qui ferme cette très grande baie ; il fallait maintenant trouver l’entrée .Nous nous sommes approchés pour voir les reefs, mais la réalité ne collait pas avec le plan. Finalement en navigant à vue nous sommes passés derrière le reef. Après coup en reprenant notre trajet sur le GPS, nous nous sommes rendus compte que la carte était fausse en latitude d’un demi mile et que les reefs du coté sud devaient être mal répertories, car nous n’aurions jamais du passer.

Nous avons fini par retrouver la bonne passe d’entrée et le chenal qui allait jusqu'à l’île Cha  , en cherchant un peu la passe  assez au nord de la ligne indiquée dans le guide ( heureusement nous sommes dériveur ! ) . Finalement nous avons mouillé derrière l’île, bien protégé du clapot. On était un peu perdu dans l’immensité de la  baie, dont on ne voyait pas le fond. L’île est très loin du reef, impossible de prendre l’annexe pour faire du snorkel et autour du bateau ce ne sont que des fonds de 2 m, à perte de vue dans une eau pas très claire (mais assez chaude pour mériter un bain). L’île est couverte d’un bush épais et les plages sont bien défendues par toutes sortes d’insectes piqueurs. 

Seul point fort un groupe de dauphins qui est passé tranquillement prés du bateau mais sans y jouer bien que Jacques se soit jeté à l’eau pour les voir de plus près).

 

 

Nb nautique   les mouillages derrière le reef et la cote elle-meme nous ont paru intenables à cause du clapot ; le chenal jusqu’à l’île est long et passe longtemps sur des fonds de 2M , avec un quillard nous n’y serions pas allé sans un cheminement gps précis …et encore .

Points gps : entrée N 19 22 30 W 87 26 4O puis cap au 265 sur la pointe nord de l’île chal (visible), puis a partir de w 87 28 arrondir vers le nord pour rester avec au moins 2m, jusqu'à N 19 29 55, à partir de W 87 31 on peut redescendre vers la pointe de l’île chal.

 

 

 

Jeudi nous sommes partis de bonne heure (le soleil se lève vers 6H et se couche vers 5h 20, la journée est donc décalée par rapport aux habitudes françaises) ; en suivant au gps le chemin de l’aller pas de problème. Il a tout de même fallu 45 mn pour arriver à la passe d’entrée/sortie , très large mais avec des vagues très creuses .Puis nous sommes remontés vent de travers jusqu’à la baie de l’Ascension , navigation sans probleme . le chenal d’entrée est facile à trouver avec l’alignement du phare de la pointe Hallen .Ensuite il faut redescendre vers le sud d’au moins 2 miles pour éviter un grand banc de sable ; nous avons voulu coupe et sommes passés sur des fonds d’1M 50, moment un peu inquiétant d’être presque planté au milieu de nulle part avec juste 3 piquets autour .Nous avons mouillé devant la première crique , derrière le phare , un autre bateau étant mouillé beaucoup plus au nord ; mais nous avions vu des bateaux de promenade entrer dans la mangrove et pensions qu’il était possible d’aller au village par ce moyen.

En fait, il y a bien une lagune et un chemin de promenade après un tunnel de mangroves, mais il y a surtout un débarcadère pour les barques au nord, a 2/ 3 miles de la baie du phare. Le muelle (en mexicain) est très prés du village. C’est un curieux village .Jadis village d’éleveurs de langoustes, il commence à devenir un village touristique, mais  à ses tous débuts .Les cases sont rustiques mais tout le monde est occupé à faire de la maçonnerie. Il y a quelques petits hôtels, beaucoup de barques de promenade, un centre de plongée, des tiendas et … un centre internet mais pas de langouste !.

Nous avons aussi fait un petit tour dans la mangrove, sympa mais à ne pas faire à la tombée de la nuit, les moustiques vous y attendent.

 

 

Ps nautique entrée passe à N 19 44 65 W 87 25, cap sur la pinte nord ouest des îles culebra, la pointe sud du reef à laisser a tribord est a N 19 46 2 W 87 26 06, il faut descendre jusqu'à N 19 45 pour prendre un cap plein ouest et attendre W 87 29 40 avant de remonter plein nord dans 3 m d’eau, le débarcadère se trouve à environ N 19 44 5.

Notre étape suivante devait Tulum,un site maya le long de la cote que j’avais très envie de voir

 

 

La météo prévoyait que le vent reste faible (10/15 nœuds) d’ENE, mais que les vagues allaient arriver (3 m de creux), ce qui m’inquiétait pour rentrer dans le mouillage de Tulum, car les guides disaient qu’il ne fallait entrer que par mer  calme, a grande vitesse pour rester manoeuvrant et qu’une fois engagé, il n’y avait plus de retour possible en arrière.

 

 

Autre problème, l’alignement d’entrée se fait avec un arbre ,certes remarquable,mais serait il encore là 15 ans après et les guides ne donnaient pas de point gps ; quant à maxsea il ignore ce mouillage

 

 

Vendredi matin, donc départ à l’aube, sans vent et avec une mer normale : petit creux d’un mètre. Nous avons donc fonce avec le moteur jusqu’à Tulum, sans sentir le courant de 2noeuds qui aurait du nous aider ; nous étions probablement trop prés de la côte. 

Vers midi, nous sommes au voisinage de l’entrée, nous repérons le phare et les ruines (pas ruinés) du castillo maya. Le paysage ne ressemble pas vraiment au dessin, il y a bien sur plus de constructions  sur la  côte, mais il y a un arbre remarquable / Ce doit être l’alignement d’entrée : nous approchons. Le bord du reef à laisser à tribord est clairement visible avec des grosses vagues à surf. Sur la gauche, il y a un sec, mais bien plus au large qu’indiqué sur le dessin   et pas de reef. Devant ça ne déferle pas : c’est la passe, nous y allons et tout se passe sans problème. Nous entrons ans le lagon et mouillons devant le centre de planche à voile.

Quelques planchistes essayent de tenir sur leur planche dans un vent très faible ce qui est difficile car le mouillage est très remuant. Il est déjà 12 h 30  et nous partons de suite voir les ruines. Le débarquement en annexe n’est pas trop difficile malgré un petit ressac sur la plage (il faut donc relever le moteur ,pagayer comme des fous et juste en arrivant sur le sable ,sauter à l’eau pour maintenir l’annexe ; ça se fait quand on est motivé). Le chemin est facile à trouver, après 15 mn de marche nous arrivons aux ruines. C’est le 1 décembre et fête nationale : l’entée est gratuite. Tulum est la seule ruine maya fortifiée. C’est un grand quadrilatère de 1 km sur 500 m, enceint d’un mur et entouré de végétation. Au centre tout est bien entretenu : pelouse et cocotiers et bien sur 4 ou 5 temples dont le Castillo, pyramide d’une trentaine de mètres , dominant la mer et l’ensemble du site. Tout est bien entretenu et donne une formidable impression de ce que devait être une enceinte maya. Il y a beaucoup de touristes dispersés dans les nombreuses allées mais comme il est défendu de monter sur les bâtiments cela n’est pas gênant et laisse à chacun le plaisir de regarder les temples sans gène. En revenant nous passons devant un restaurant et comme nous avons faim, il est 15 H 30,  nous y allons. Bon déjeuner de poisson avec en prime de la bonne musique live. Au loin le bateau s’agite furieusement au bout de son mouillage ;

.

De retour au bateau, la décision est vite prise : impossible de rester au mouillage pour y dormir : Luliberine ressemble plus à un shaker qu’à une balançoire . Nous repartons vers le nord pour passer la nuit en mer et nous arrèter à l’ile de Cozumel.

 

 

Ps nautique : le point gps d’entrée de Tulum que nous avons noté est quelque part dans le bateau  peut etre N 20 11 55 W 87 26 03; mais l’arbre est facile à trouver ; a partir du phare il y a une longue plage à son sud. Vers la fin de la plage, il y a un gros bâtiment moderne avec deux éoliennes (et un peu au nord un grand pylône)

L’arbre est juste à gauche et le prélèvement d’entrée est le 312 ; l’entrée de la passe est finalement assez large ; le sec de la passe se trouve en fait 5OO m devant l’entrée et bien u sud de la passe.

 nota il y a aussi une passe d’entrée juste en face des ruines qui vue d’en haut parait simple, le guide la déconseillant sauf calme plat (mer et vent) nous ne l avons pas reconnu. En plus on voit deux passes alors que le guide n’en signale qu’une (piège !!)    

 

 

Nous avons donc passé la nuit en mer tranquillement avec un vent sympathique mais oscillant de l’est au nord est    et finalement un bon courant nous poussant dans le nord est. Nous sommes passés devant Cozumel, avec une mer trop agitée pour envisager d’y mouiller, ( (et il était une heure du matin ) puis comme il était encore tôt pour entrer à Puerto Morelos (l’entrée de nuit doit être possible mais pourquoi se compliquer la vie surtout à 4h du matin) nous avons poursuivi jusqu’ l’isla mujeres ce qui n’était vraiment pas prévu sitot . Vers 8 h nous avons longé Cancun, gigantesque muraille de béton : un mélange de la Défense et de Marina Baie des Anges ,mais au moins 10 fois plus grand ,le tout surmonté d’un drapeau mexicain qui ne tiendrait surement pas sous la tour Eiffel  Nous sommes arrivés a la marina Paraiso vers 10 H, avec une petite déchirure dans le haut de la grand voile, en fait pas une déchirure mais une couture qui se défait . Notre GV est bien fatiguée ;elle a 6 ans et bien des miles au soleil mais elle doit encore tenir 2000 miles au prés !! .

Il y 5 bateaux occupés a la marina, et une dizaine de bateaux au mouillage très calme. La marina a peut être eu son heure de gloire mais ,bien que propre ,semble un peu à l’abandon ; qu’importe,il y a de l’eau douce , de l’électricité au ponton , une laverie et .. 2douches ! j’oubliais la piscine que nous n’avons pas encore testée , faute de soleil

 

 

 

 

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