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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 19:37

ISLA DE MUJERES

 

Mardi soir 5 décembre

 

Le temps va en empirant et cela ne va pas s’arranger selon la météo avant mardi prochain, date nouvelle de notre possible départ pour Cuba. On verra bien.

   Samedi après midi , nous avons été occupés d abord par des formalités policières et sanitaires , puis petite visite en ville qui est à plus de 20 minutes a pied sur une route sans intérêt .La ville est petite et très touristique : beaucoup d’échoppes de souvenirs notamment des bijoux en argent (mais surtout des reproductions de masques et de statues absolument horribles). Nous avons vu le super marché et une agence de voyage qui ne propose pour la visite de Chichen Itza ( belle cité maya qui selon les photos est bien rénovée ) qu’une excursion d’une journée, alors que nous aurions souhaité 2 jours  .Nous continuons à chercher.

Dimanche nous avons commencé à recoudre la grand voile, en dehors de la laize décousue, il y plusieurs autres coutures dont le fil commence à lâcher, nous allons donc les reprendre mais la pluie nous a interrompu. Nous avons cependant pu aller déjeuner en ville, du bon poisson (coût à deux : 300 pesos, dix pesos font un USD).Les agences de voyage proposent toutes la même excursion pour Chichen Itza.

Lundi il a plu toute la matinée ; l’après midi nous avons trouvé des serres câbles pour bricoler un étai largable mixte avec la drisse de foc et le reste de l’étai, le tourmentin, voire le foc étant envoyé par la drisse de spi. Nous avons appris par le gars de la marina qu’il fallait aller aussi à Cancun pour faire des documents douaniers ce qu’il avait omis de nous dire à notre arrivée.

Donc ce matin, nous avons été à Cancun (ce qui exige 20mn de trajet en bac )  ; après les formalités (30 min) nous avons pris un bus pour aller en ville. Nous avons d abord traversé une ville normale, animée et un peu de bric et de broc, puis nous avons traversé la zone des hôtels tous plus gigantesques les uns que les autres; au bout de 40 mn nous étions devant un centre commercial et nous sommes descendus pour voir : c’est un centre commercial pour touristes fortunés avec des boutiques de mode, de bijoux et d’artisanat industriel. Après la visite des commodités (banos) moyennement propres nous avons repris le bus : surprise, c’était le même chauffeur qu’à l’aller qui avait été jusqu’au terminus. Les hôtels sont alignés sur le front de mer et rivalisent de hauteur et de luxe apparent : beaucoup de 5 étoiles. Il y a encore quelques espaces libres entre eux, mais ils sont en train de disparaître pour de nouveaux  palaces ; la station doit plaire !!!

Au retour sur notre petite île, nous avons été au resto local sur la plage et bien mangé pour 150 pesos à 2; puis internet, passage à l’agence de voyage pour réserver l’excursion et retour sous la pluie. La météo prévoit toujours 25 à 30 nœuds d’est jusque Lundi et 15 nœuds pour mardi.  Nous allons avoir le temps de visiter l’île et ses fonds sous marins.

 

Vendredi soir  8 décembre

 

Le vent souffle a plus de 25 nœuds ; nous sommes mieux à la marina qu’en mer !!

Il souffle si fort que la plongée que nous avions réservée a été annulée car la capitainerie avait interdit aux petits bateaux de sortir. Alors aujourd hui nous avons fait des courses en entassant encore plus de 50 kg de vivre et de boissons dans les cales ; nous pourrons survivre à Cuba. Nous avons loué pour ramener ces courses une voiture de golf, véhicule le plus présent sur l’île ; avec la voiture nous avons fait le tour de l’île : 20 kms en tout avec retour par la côte au vent : c’était bien le cas de le dire ( les rafales balayaient les cotes sous un ciel plombéet la mer était bien loin du bleu lagon !) . Nous commençons à bien connaître l’île qui a un certain charme, mais n’a pas grand interêt.

Heureusement hier nous avons été à Chichen Itza en tour organisé. Le trajet était long avec les arrêts aux boutiques de souvenirs, tous plus moches les uns que les autres ; c’est curieux comme l’artisanat du Guatemala est beau et celui du Yucatan, également maya est laid. La route est droite et traverse une plaine calcaire couverte d’arbres de taille médiocre, sans aucune habitation, pendant 200 kms.

Mais Chichen Itza est magnifique ; ce qui frappe c’est la grandeur du site et des monuments : la pyramide souvent représentée en photo, mais aussi le jeu de pelote , l’observatoire et d’autres monuments très bien restaurés  .

Nous avons écouté deux fois les explications du guide : en espagnol et en anglais ; mais c’était intéressant, puis nous avons erré dans les ruines qui commençaient à se vider. Une visite magnifique, qui valait de se lever à 5H 15 et de rentrer à 21 h 30. De plus nous avons un réveil matin à 5H15, c’est un bateau de tourisme rangé à 50 m de nous qui démarre à cette heure  là son moteur et le laisse tourner pendant une heure. La journée a failli se terminer par un bain de minuit car les gens de la marina avait écarté le bateau du quai, compte tenu du vent. Heureusement j’ai trouvé une planche pour remonter à bord ce qui nous a évité un bain. Avec le froid (nous avons du mettre les K-ways pour le retour) nous n’avions pas envie de bain nocturne. 

 

Dimanche après midi       10 décembre

 

Depuis ce matin il pleut ; un peu ou beaucoup mais il pleut .Le vent a baissé et demain c’est sur nous partons à Cuba . Hier il n’a pas beaucoup plu , mais il y avait encore trop de vent pour la plongée . Nous avons pu encore une fois arpenter la ville alors qu’aujourd ‘hui , nous restons confinés dans le carré. Seul rayon de soleil symbolique : iridium remarche !!

Restent à faire les dernières courses de vivres frais , les formalités de sortie et nous serons prèts

La traversée durera de 1 jour à 3 jours selon la direction du vent ; nous viserons Maria La Gorda mais cela dépend aussi du courant que les guides annoncent très fort.

Le prochain article sera envoyé probablement de l’ile de la jeunesse , si il y a un internet.

 

 ps  nautique les formalites sont abominables longues et la marina tres chere

ce n est pas une escale a recommander, essayer plutot puerto morelos ou il y a une nouvelle marina

 

Commentaires photos

 

Cancun : exemple d’hotel , sur le front de mer il y en a une trentaine de cette taille et une dizaine en construction .

 

Chichen Itza : pour les details se reporter aux ouvrages specialisés. Disons simplement que la pyramide est post classique et que l’eglise est du pur style puuc.

 

Mujeres

1 Le cimetière est le monument le plus curieux de l’ile :chaque tombe semble rivaliser de kitsch. Toute ont une petite chapelle fermée avec un l’intérieur une statue de la vierge, des cierges et une bouteille d’eau potable ( bouteille plastique ) a demie remplie .Ce doit etre des restes de la culture maya . Les gens de par ici sont des mayas. Ils ont le profil des sculptures et une petite taille .

2 Ce restaurant est fréquentée par des locaux et touristes qui mangent à toute heure .

3 Cette rue est typique des maisons de l’île , petites avec un étage et un escalier presque aussi raide que celui des pyramides mayas .Elles sont souvent très colorées. En dehors du centre très petites boutiques de souvenirs bas de gamme , la ville s’étend dans le centre de l’île. Les nombreux hôtels du bord de mer doivent demander beaucoup de main d’œuvre.  

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4 décembre 2006 1 04 /12 /décembre /2006 21:31

de FRONTERAS (Guatemala) à ISLA MUJERES ( Mexique)

 

 

Vendredi matin Livingstone

 

 

Nous sommes encore sur de l’eau douce, mais nous voyons la mer

Nous sommes partis de la marina mardi matin, après un dernier avatar qui nous a retardé : le vol dimanche de la carte bleue d’Anne marie, coincée dans un distributeur .Quand la banque a été ouverte le lundi, nous y avons été fait ouvrir le distributeur et constaté que notre carte n’y était plus. L’employée de la banque nous a dit que des voleurs, capables d’empêcher la carte de sortir , puis de la récupérer avec des moyens pour savoir le code sévissaient dans la ville  ; un monsieur aimable nous avait aidé , c’est sûrement lui le voleur .

Nous sommes donc partis le mardi matin, avec comme tous les jours depuis une semaine une absence totale de vent, mais un ciel enfin un peu lumineux  car il fait gris et froid. Je n’exagère pas ; il n’y a pas plus de 19 ° le matin.

Compte tenu de l’absence de vent, nous avons décidé de ne pas aller faire un tour dans le lac Isabel ce qui aurait nécessité des heures de moteur, et d’aller explorer les criques du golfito, sur la route de Livingstone. Notre première étape a donc été la crique de  Julio    , jolie baie entourée de mangroves sur la cote nord du golfito : 5 miles. Comme le temps était gris et pas assez chaud pour se baigner, nous sommes repartis en début d’après midi pour venir mouiller a l’entrée de la baie centrale des 3 baies qui se trouvent sur la cote sud, prés de l’entrée du rio dulce. 

Mercredi matin nous avons exploré avec le bateau, les 2 baies de l’est : la première est finalement assez peuplée avec des maisons cachées sous les arbres, sur les bouts de terre ferme qui existent.  Ce sont des maisons de mayas qu’eqchi qui vivent de la pêche : devant chaque maison il y a des cayucos et des filets. Il y a aussi deux églises et nous avons baptise cette baie : baie des deux églises. La baie suivante s’ouvre par une entrée étroite entre les arbres puis s’élargit un peu pour donner accès à un lagon invisible de l’extérieur. : Une maison est en construction (des américains) et 4 bateaux au mouillage. Le tout est joli ; Un cayuco a emprunté un petit canal sous les arbres ; il doit y avoir des maisons cachées au fond de la mangrove.

Ps nautique entrée à 15 46 15 N. 88 49 80 W

 

 

Ensuite nous avons traversé le golfito pour aller a la réserve aux lamentins ; non que nous espérions en voir, car ce sont des animaux très timides et quasiment invisibles ; ils passent très peu de temps en surface : une inspiration d’une seconde pour 20 minutes au fond : au mieux on voit un rond à l’endroit ou ils ont émergé. Non, nous avons faire un petit tour sur un sentier bien tracé dans la jungle, avec une grande variété de végétation; il parait qu’il y beaucoup d’animaux ; nous n’avons vu que des fourmis mangeuses de feuilles.

A l’entrée de la réserve, nous avons trouvé un prospectus signalant un hôtel géré par la communauté qu’eqchi, dans la laguna Salvador. Nous hésitions sur la lagune à choisir pour la nuit : du coup nous retournons a la laguna Salvador ou nous avions été il y a 3 ans .L’entrée est facile et large d’une trentaine de mètres ; il y a ensuite un grand canal bordé de mangles de 500m de long, il débouche dans un grand étang de 200m de large et 800 m de long. Quelques huttes mayas s’échelonnent sur les rives et au fond un débarcadère : c’est celui de l’hôtel.

Gps entrée : 15 42 N. 88 50 90W

 

 

Le site est très calme ; l’eau très noire n’a pas une ride, sauf celles de quelques cayucos qui traversent la lagune .L’un d’eux s’approche et une petite fille nous dit que l’hôtel est ouvert. A midi nous descendons à terre et sommes accueillis par un maya Juan  qui nous présente son hôtel, réalisé par la communauté des femmes. Il est situé sur une butte de terre ferme en bordure d’un terrain de football. Autour de ce terrain, 3 maisons, une école et une église. C’est le centre de la communauté. Les dimanche il y a match de foot et les gens des environs viennent y participer et y assister. L’hôtel est une grande case maya avec un toit de palmes : au rez de chaussée la salle a manger ; à l’étage 8 chambres. C’est charmant avec des idées décoratives : les lavabos sont des petits cayucos, le pied des tables est un tronc de mangles, les racine assurant la base. Nous ne pouvons pas y manger le midi, car la cuisinière n’est pas la, nous reviendrons ce soir et commandons deux assiettes de poissons.

Apres le repas au bateau, nous partons en annexe pour visiter un petit rio juste e face du débarcadère .C’est un rio très étroit : un peu plus que la largeur de l’annexe. Comme il dessert quelques maisons, il est entretenu et le fond est sans branches et les rives sont franches. Nous ramons dans une  espèce de boyau qui s’enfonce dans le foret. Il fait sombre sous les feuilles et l’eau est brune .Nous rencontrons deux cayucos et voyons deux maisons, situées sur des buttes de terre. L’endroit est vraiment superbe.

Le soir bon repas de mojachas (sorte de perches) à l’hôtel ; nous sommes évidement les seuls clients ; il nous explique qu’ils sont en train de finaliser le matériel de propagande, avec un site internet pour dans deux mois. Ils proposent des balades en cayucos dans les canaux pour voir les oiseaux, avec une plage de sable et de l’eau claire pour se baigner .Il y a aussi pour noël et en juin des fêtes mayas avec la danse du daim.

C’est un endroit à recommander pour y passer quelques jours de calme, au milieu de la foret.

Hier jeudi nous repartons, pour aller explorer le rio Lampara qui débouche au milieu du rio dulce. Selon les guides, il est navigable si on réussit à trouver la passe au milieu des hauts fonds. Hélas nous ne la trouvons pas et après deux échouages un peu devant le restaurant, nous  mouillons pour aller visiter le rio en annexe. C’est une belle promenade de 4 miles, au début au milieu de la mangrove, puis en longeant des collines a pâturages (nous apercevons un daim), pour aboutir à la source un trou d’eau au pied de la jungle. 

A 3 H, nous repartons, descendons le rio dulce toujours aussi magnifique, et arrivons à 4h a Livingstone. Nous nous précipitons à Internet pour faire un  mail pour remettre en route notre téléphone iridium, car notre autre téléphone satellite est en panne : il refuse de s’allumer.   

 

 

 

 

Lundi 27 au soir, Mouillage de Xcalack  (Mexique)

 

 

Reprenons la chronologie

Vendredi(le 24) , après un tour a internet  ,après avoir déposé la plainte pour vol à la police touristique ( 1     H environ pour taper 20 lignes ) ,après être passé à la douane ( dénommé ici SAT ) , à la capitainerie et enfin à l’immigration pour être en règle pour la sortie du Guatemala , fait quelques courses de vivre frais , nous sommes allés mangés au restaurant .

Livingstone est une petite ville touristique, avec une rue à restaurant qui donne sur le port (cf. photos). Elle est habitée par des Garifunas, des métis caraïbes et noirs originaires de Saint Vincent ; ils ont été déportés à Roatan par les anglais et ont ensuite essaimés au Belize et au Honduras ; la petite ville fait presque coquette.

L’après midi nous avons marché le long de la mer jusqu’aux chutes dites siete altares, principale attraction de la ville ; le site est beau mais le niveau d’eau de la rivière était bas et il n’y en avait pas assez pour faite des chutes d’eau. (cf. photo). AM était un peu fatiguée après 1 H 30 de marche et nous avons eu la chance de trouver une barque pour nous ramener.

Le soir il y avait une fête garifuna sur la plage ; alors nous sommes redescendus pour dîner en ville (tapados, une soupe locale de poissons crevettes et crabes délicieuse) ; hélas la fête de déroulait dans un gymnase fermé et nous avons renoncé, vu le bruit régnant à l’intérieur

 

 

Samedi matin à 7H 30 c’était le grand départ. Tout a bien commencé : vent d’ouest 12 noeuds pour sortir du golfe et aller jusqu’aux cayes de Belize qu’il fallait virer avant de remonter vers le nord. Puis le vent est passé sud, faible, pas trop mal mais un peu inquiétant : était ce un coup de northern, ces vents forts qui s annoncent souvent de cette façon. La météo ne le prévoyait pas, mais !! Puis un grain est arrivé : 25 nœud de nord ouest.

On a mis carrément 3 ris et enroulé pas mal le génois et cela allait. Puis le vent est retombé à 8 nœuds ; nous avons gardé la voilure et mis le moteur. Toute la nuit le vent n a pas arrêté de changer ainsi en force et en direction ; nous avons donc gardé le moteur. Enfin le matin le vent s’est établi de nord est 15 nœud. Nous avons renvoyé la voile et avancé jusqu'à la hauteur de San Pedro, dernière ville du Belize. Il était 16h, trop tard pour arriver de jour à Xcalak. Nous avons donc pris la passe pour rentrer dans le lagon et mouiller pour y passer la nuit, une halte que j’ai apprécié, cette première navigation en mer sur une mer assez hachée, dans un bateau mal soutenu par le vent, tout cela au son du moteur avait mis à mal mon estomac et sans être vraiment malade j’aspirai au repos 

 

 

Le matin de bonne heure, nous sommes repartis et après 7 h de louvoyage nous sommes arrivés au port de Xcalack, au Mexique   Nous sommes derrière la barrière de corail, mais le mouillage est un peu rouleur. Nous avons pu faire les formalités réduites au maximum ; le capitaine de port nous a aimablement reçu bien que le bureau soit fermé et nous a établi le zarpe valable pour tout le séjour au Mexique  Comme il n’y a pas de service d’immigration, nous ferons ces formalités au premier port équipé (qui devrai être Mujeres le port de sortie !). La ville ou plutôt le village se compose d’une grande rue de sable et d’une trentaine de petites maisons : c’est le bout du monde. Mais il y a internet et nous avons pu communiquer et avoir la météo, bonne jusqu’a lundi prochain au moins. Nous avons même pu faire un snorkling sur la barrière de corail qui ,sans ètre exceptionnel ,ne manquait pas de poissons

 

 

Ps nautique. Les 2 passes d’entrée sont étroites et impressionnantes bien que le temps ait été maniable ; mais elles sont faciles à repérer ; celle de San Pedro a une bouée jaune à laisser a bâbord. Pour celle de Xalack, il y un alignement d’entrée avec le phare bien visible de loin et un petit phare métallique difficile a voir de loin mais bien repérable quand on est proche de l’alignement . Le point GPS de l’entrée de la passe est   N18 16 37 .W 87 50

La possession du guide de Freyer (Mexique Belize rio dulce) est un plus sinon un must .Il y a des cartes détaillées, généralement exactes, sauf parfois sur le positionnement GPS ;le livre de Calder est utilisable .

  Les cartes de maxsea sont totalement fausses, même le positionnement GPS du phare de Xcalack est faux .

 

 

Samedi 2 décembre  Isla mujeres

 

 

Notre périple nautique au Mexique est donc terminé Nous sommes à la marina Paraiso de l’île des femmes en français : isla mujeres en mexicain. Faute de bons et beaux mouillages ,nous avons été plus vite que prévu ;de plus le temps était favorable pour remonter vers le nord est : vent de secteur est de 12 à 15 nœuds.

 

 

Mardi, à Xcalak, nous avons flemmardé au mouillage ; petit tour de village mais internet était fermé, A noter que des hôtels semblent en cours d installation le long de la piste qui arrive au village, dont un au moins en marche et qui proposait de plongées ; nous avons été faire un peu de snorkel a l’intérieur du reef : pas mal. Nous avons prévenu le capitaine que nous partions le soir pour l’atoll de chinchoro parce que nous pensions qu’il nous fallait 12 h ; il nous a dit vous irez plus vite et il avait raison. Nous sommes partis vers 17 H, pour bien voir la passe. Et vers 2H du matin , nous étions à hauteur du mouillage, impossible d’y entrer de nuit ; nous avons décidé de continuer jusqu’à la baie de Spiritu Sancto. La navigation était agréable et le ciel bien étoilé . A 7H 30, nous étions à la pointe sud qui ferme cette très grande baie ; il fallait maintenant trouver l’entrée .Nous nous sommes approchés pour voir les reefs, mais la réalité ne collait pas avec le plan. Finalement en navigant à vue nous sommes passés derrière le reef. Après coup en reprenant notre trajet sur le GPS, nous nous sommes rendus compte que la carte était fausse en latitude d’un demi mile et que les reefs du coté sud devaient être mal répertories, car nous n’aurions jamais du passer.

Nous avons fini par retrouver la bonne passe d’entrée et le chenal qui allait jusqu'à l’île Cha  , en cherchant un peu la passe  assez au nord de la ligne indiquée dans le guide ( heureusement nous sommes dériveur ! ) . Finalement nous avons mouillé derrière l’île, bien protégé du clapot. On était un peu perdu dans l’immensité de la  baie, dont on ne voyait pas le fond. L’île est très loin du reef, impossible de prendre l’annexe pour faire du snorkel et autour du bateau ce ne sont que des fonds de 2 m, à perte de vue dans une eau pas très claire (mais assez chaude pour mériter un bain). L’île est couverte d’un bush épais et les plages sont bien défendues par toutes sortes d’insectes piqueurs. 

Seul point fort un groupe de dauphins qui est passé tranquillement prés du bateau mais sans y jouer bien que Jacques se soit jeté à l’eau pour les voir de plus près).

 

 

Nb nautique   les mouillages derrière le reef et la cote elle-meme nous ont paru intenables à cause du clapot ; le chenal jusqu’à l’île est long et passe longtemps sur des fonds de 2M , avec un quillard nous n’y serions pas allé sans un cheminement gps précis …et encore .

Points gps : entrée N 19 22 30 W 87 26 4O puis cap au 265 sur la pointe nord de l’île chal (visible), puis a partir de w 87 28 arrondir vers le nord pour rester avec au moins 2m, jusqu'à N 19 29 55, à partir de W 87 31 on peut redescendre vers la pointe de l’île chal.

 

 

 

Jeudi nous sommes partis de bonne heure (le soleil se lève vers 6H et se couche vers 5h 20, la journée est donc décalée par rapport aux habitudes françaises) ; en suivant au gps le chemin de l’aller pas de problème. Il a tout de même fallu 45 mn pour arriver à la passe d’entrée/sortie , très large mais avec des vagues très creuses .Puis nous sommes remontés vent de travers jusqu’à la baie de l’Ascension , navigation sans probleme . le chenal d’entrée est facile à trouver avec l’alignement du phare de la pointe Hallen .Ensuite il faut redescendre vers le sud d’au moins 2 miles pour éviter un grand banc de sable ; nous avons voulu coupe et sommes passés sur des fonds d’1M 50, moment un peu inquiétant d’être presque planté au milieu de nulle part avec juste 3 piquets autour .Nous avons mouillé devant la première crique , derrière le phare , un autre bateau étant mouillé beaucoup plus au nord ; mais nous avions vu des bateaux de promenade entrer dans la mangrove et pensions qu’il était possible d’aller au village par ce moyen.

En fait, il y a bien une lagune et un chemin de promenade après un tunnel de mangroves, mais il y a surtout un débarcadère pour les barques au nord, a 2/ 3 miles de la baie du phare. Le muelle (en mexicain) est très prés du village. C’est un curieux village .Jadis village d’éleveurs de langoustes, il commence à devenir un village touristique, mais  à ses tous débuts .Les cases sont rustiques mais tout le monde est occupé à faire de la maçonnerie. Il y a quelques petits hôtels, beaucoup de barques de promenade, un centre de plongée, des tiendas et … un centre internet mais pas de langouste !.

Nous avons aussi fait un petit tour dans la mangrove, sympa mais à ne pas faire à la tombée de la nuit, les moustiques vous y attendent.

 

 

Ps nautique entrée passe à N 19 44 65 W 87 25, cap sur la pinte nord ouest des îles culebra, la pointe sud du reef à laisser a tribord est a N 19 46 2 W 87 26 06, il faut descendre jusqu'à N 19 45 pour prendre un cap plein ouest et attendre W 87 29 40 avant de remonter plein nord dans 3 m d’eau, le débarcadère se trouve à environ N 19 44 5.

Notre étape suivante devait Tulum,un site maya le long de la cote que j’avais très envie de voir

 

 

La météo prévoyait que le vent reste faible (10/15 nœuds) d’ENE, mais que les vagues allaient arriver (3 m de creux), ce qui m’inquiétait pour rentrer dans le mouillage de Tulum, car les guides disaient qu’il ne fallait entrer que par mer  calme, a grande vitesse pour rester manoeuvrant et qu’une fois engagé, il n’y avait plus de retour possible en arrière.

 

 

Autre problème, l’alignement d’entrée se fait avec un arbre ,certes remarquable,mais serait il encore là 15 ans après et les guides ne donnaient pas de point gps ; quant à maxsea il ignore ce mouillage

 

 

Vendredi matin, donc départ à l’aube, sans vent et avec une mer normale : petit creux d’un mètre. Nous avons donc fonce avec le moteur jusqu’à Tulum, sans sentir le courant de 2noeuds qui aurait du nous aider ; nous étions probablement trop prés de la côte. 

Vers midi, nous sommes au voisinage de l’entrée, nous repérons le phare et les ruines (pas ruinés) du castillo maya. Le paysage ne ressemble pas vraiment au dessin, il y a bien sur plus de constructions  sur la  côte, mais il y a un arbre remarquable / Ce doit être l’alignement d’entrée : nous approchons. Le bord du reef à laisser à tribord est clairement visible avec des grosses vagues à surf. Sur la gauche, il y a un sec, mais bien plus au large qu’indiqué sur le dessin   et pas de reef. Devant ça ne déferle pas : c’est la passe, nous y allons et tout se passe sans problème. Nous entrons ans le lagon et mouillons devant le centre de planche à voile.

Quelques planchistes essayent de tenir sur leur planche dans un vent très faible ce qui est difficile car le mouillage est très remuant. Il est déjà 12 h 30  et nous partons de suite voir les ruines. Le débarquement en annexe n’est pas trop difficile malgré un petit ressac sur la plage (il faut donc relever le moteur ,pagayer comme des fous et juste en arrivant sur le sable ,sauter à l’eau pour maintenir l’annexe ; ça se fait quand on est motivé). Le chemin est facile à trouver, après 15 mn de marche nous arrivons aux ruines. C’est le 1 décembre et fête nationale : l’entée est gratuite. Tulum est la seule ruine maya fortifiée. C’est un grand quadrilatère de 1 km sur 500 m, enceint d’un mur et entouré de végétation. Au centre tout est bien entretenu : pelouse et cocotiers et bien sur 4 ou 5 temples dont le Castillo, pyramide d’une trentaine de mètres , dominant la mer et l’ensemble du site. Tout est bien entretenu et donne une formidable impression de ce que devait être une enceinte maya. Il y a beaucoup de touristes dispersés dans les nombreuses allées mais comme il est défendu de monter sur les bâtiments cela n’est pas gênant et laisse à chacun le plaisir de regarder les temples sans gène. En revenant nous passons devant un restaurant et comme nous avons faim, il est 15 H 30,  nous y allons. Bon déjeuner de poisson avec en prime de la bonne musique live. Au loin le bateau s’agite furieusement au bout de son mouillage ;

.

De retour au bateau, la décision est vite prise : impossible de rester au mouillage pour y dormir : Luliberine ressemble plus à un shaker qu’à une balançoire . Nous repartons vers le nord pour passer la nuit en mer et nous arrèter à l’ile de Cozumel.

 

 

Ps nautique : le point gps d’entrée de Tulum que nous avons noté est quelque part dans le bateau  peut etre N 20 11 55 W 87 26 03; mais l’arbre est facile à trouver ; a partir du phare il y a une longue plage à son sud. Vers la fin de la plage, il y a un gros bâtiment moderne avec deux éoliennes (et un peu au nord un grand pylône)

L’arbre est juste à gauche et le prélèvement d’entrée est le 312 ; l’entrée de la passe est finalement assez large ; le sec de la passe se trouve en fait 5OO m devant l’entrée et bien u sud de la passe.

 nota il y a aussi une passe d’entrée juste en face des ruines qui vue d’en haut parait simple, le guide la déconseillant sauf calme plat (mer et vent) nous ne l avons pas reconnu. En plus on voit deux passes alors que le guide n’en signale qu’une (piège !!)    

 

 

Nous avons donc passé la nuit en mer tranquillement avec un vent sympathique mais oscillant de l’est au nord est    et finalement un bon courant nous poussant dans le nord est. Nous sommes passés devant Cozumel, avec une mer trop agitée pour envisager d’y mouiller, ( (et il était une heure du matin ) puis comme il était encore tôt pour entrer à Puerto Morelos (l’entrée de nuit doit être possible mais pourquoi se compliquer la vie surtout à 4h du matin) nous avons poursuivi jusqu’ l’isla mujeres ce qui n’était vraiment pas prévu sitot . Vers 8 h nous avons longé Cancun, gigantesque muraille de béton : un mélange de la Défense et de Marina Baie des Anges ,mais au moins 10 fois plus grand ,le tout surmonté d’un drapeau mexicain qui ne tiendrait surement pas sous la tour Eiffel  Nous sommes arrivés a la marina Paraiso vers 10 H, avec une petite déchirure dans le haut de la grand voile, en fait pas une déchirure mais une couture qui se défait . Notre GV est bien fatiguée ;elle a 6 ans et bien des miles au soleil mais elle doit encore tenir 2000 miles au prés !! .

Il y 5 bateaux occupés a la marina, et une dizaine de bateaux au mouillage très calme. La marina a peut être eu son heure de gloire mais ,bien que propre ,semble un peu à l’abandon ; qu’importe,il y a de l’eau douce , de l’électricité au ponton , une laverie et .. 2douches ! j’oubliais la piscine que nous n’avons pas encore testée , faute de soleil

 

 

 

 

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 14:53

Marina tijax    le 14 nov. 06

 

 

 

Après un peu plus de deux semaines de ballade, nous sommes revenus au bateau, qui continuait à nous attendre à la marina Tijax.

Comme indiqué dans le précèdent bulletin, nous avons commencé par une semaine de kayak au Costa rica. Avant d atteindre Turrialaba la base de notre séjour, nous sommes passés par Guatemala city, ou il y a peu à voir si ce n est deux petits musées bien faits ; l’un est sur les vêtements mayas actuels et l’autre sur l art maya précolombien, avec de belles pièces de terre cuite. Notre hôtel était situé dans le quartier moderne, très plaisant, Il y a  des belles villas et de beaux buildings ; les architectes étrangers semblent plus imaginatifs que les nôtres. Il y a aussi de grandes avenues, des parcs et des statues aux ronds points. Il y a aussi des grandes surfaces. En bref, une belle ville moderne de pays chauds, très différente des quartiers un peu délabrés du centre historique, les seuls que nous connaissions jusqu’à maintenant.  

Nous avons fait ensuite escale a San Jose , capitale du Costa Rica , grande ville moderne , avec également de beaux buildings et un centre animé .Il y a aussi deux beaux musées sur l’art précolombien , avec des pièces splendides de terre cuite, de jade et d’or. Ce n’est pas de la culture maya , selon les explications il s agit d’une civilisation qui s’étendait de la Colombie au Costa rica au premier millénaire ,contemporaine donc des mayas , avec des ressemblances stylistiques mais aussi des différences . A noter quelques terres cuites érotiques.

Le samedi après midi, nous avons rejoint le centre ; le groupe est essentiellement américain, mais avec un couple suisse anglophone heureusement ; Marina est d’origine mauricienne , donc francophone ; elle a été d’un grand secours pour AM et aussi pour moi, car comprendre les américains était assez difficile.

A part le Peiyabe, qui ressemblait un peu à l’Ubaye, les autres rivières étaient des rivières à  gros volumes d’eau, avec des rapides longs se terminant souvent par un drossage le long d’un mur. La descente de la rivière du troisième jour le Toro a duré 4H sans beaucoup d’arrêt avec près de 30 rapides classe 2, 3 et 4 ; dur dur , d’autant que mon esquimautage impeccable en eau calme a manqué d efficacité dans les remous . AM a fait un peu de Hot dog et beaucoup de raft avec plaisir. Au total une bonne semaine de kayak avec de l’eau chaude (20 degrés environ) et de magnifiques paysages de jungle et de montagne ; seul petit regret le temps a été très humide, avec beaucoup de nuages et de pluie ; ce qui rend le paysage un peu moins photogénique ; nos photos ne sont donc pas très bonnes, mais nous avons un DVD très bien fait de 45 MN sur notre semaine (pour moi l’un des meilleurs films de kayak que j’ai vu). Mais le ne sais pas en extraire des photos ; quand je le vois je suis impressionné de ce que j’ai fait !!Et moi aussi, ce qui m’a donné envie de faire un peu de kayak mais sur eaux plus calmes

 

 

Après ce séjour sportif, nous sommes passée au sport cérébral en passant 6 jours à Antigua dans une école d’espagnol. Menu type de la journée : lever 7H ; cours de 8H à 12 h avec une professeur en tête à tête, puis tout l’après midi visite de la ville et de toutes ses boutiques avec une prédilection pour les boutiques de jade  et l’artisanat textile. La ville est petite, environ un carré de 1 km de coté, avec des rues pavées de galets, bordées de maisons coloniales. Elle est très animée , par des touristes bien sur , mais aussi par des locaux et des paysans des alentours qui viennent en costume voir la grande ville . La ville a été détruite par un tremblement de terre en 1775 environ. Il reste beaucoup de ruines avec de grands murs, dont beaucoup d’églises avec des façades presque intactes .Les maisons coloniales ont été reconstruites à l’identique : des murs avec peu de fenêtres enferment un beau patio. Beaucoup sont devenues des hôtels, des écoles d’espagnol ou des magasins, mais il reste encore des habitants, ce qui rend la cité vivante.   L’ensemble dégage un grand charme et nous avons eu beaucoup de plaisir à nous promener dans les rues. Nous avons aussi fait deux excursions a bicyclette pour voir l’environnement : des plantations de café et des villages endormis avec de très belles églises.  Pour finir le dimanche, nous avons tenté une excursion au volcan le Pacaya, de type strombolien et encore actif. Malheureusement les guides ne nous emmènent pas jusqu’au sommet, mais seulement a coté d’un cratère latéral dont la lave s’écoule. C’est impressionnant d’être à une dizaine de mètres de ce fleuve de lave qui s’écoule doucement, avec une force tranquille. Les rochers sous les pieds sont brûlants.

Nous étions logés chez une dame Helena avec un confort spartiate, mais une douche chaude. La cuisine était locale : assez bonne, mais en quantité limitée : nous avons commencé a maigrir !       

Nous revenons donc de cette semaine avec un espagnol bien améliorés question langage,  et bien chargés : beaucoup de textiles et un peu de jade.

 

 

 

 

 

 

Impressions sur le Guatemala

 

 

 

Dans les villes, le niveau de vie semble avoir augmenté, par rapport à ce que nous avions vu, il y a trois ans : les villes sont propres, les voitures nombreuses et en bon état dans l’ensemble ; il y beaucoup de touristes locaux.

 Par contre dans les campagnes, pour le peu que nous avons vu cette année autour d’Antigua, la vie doit continuer d’être dure : beaucoup de gens ramassent du bois pour faire leur feu (cf. photos). Selon ma prof, le niveau de vie ne s’améliore pas beaucoup ; elle gagne environ 3000 Q par mois pour des prix en Q inférieur d’environ 30% aux prix en francs. Nous avons payé chambre et pension complète dans une famille 1050 Q pour 7 jours par personne

Les hôtels de gamme moyenne sont assez chers : 60 USD par nuit, comme les restaurants touristiques : 100 Q le plat principal, mais dans un cadre somptueux et un service de qualité.

Selon ma prof, le principal problème du pays est la corruption qui serait totalement généralisée ; elle avait dans sa famille deux cas de juges achetés, et nous avons vu dans le journal d’autres cas analogues. La presse titrait sur un voyage en France de trois députes avec de fausses invitations a un congres imaginaire. L’actuel président serait de ce fait très impopulaire.

Nous avons lu dans la presse que près de deux millions de Guatémaltèques travaillaient aux EU, dont 1,4 illégaux.   Cela fait de grosses entrées de devises, mais crée un déséquilibre entre hommes et femmes et pas mal de problèmes au niveau familiale .L’école n’est pas gratuite et dans un couple, le salaire de la femme est souvent entièrement consacré à l’éducation .Quant aux pauvres, ils se passent d’école, bien qu’obligatoire

 Toujours selon ma prof féministe, la morale serait très machiste, avec une absence totale d’éducation sexuelle (les églises), entraînant des mariages précoces (souvent 18 ans, avec des enfants rapidement). En conséquence, il y a beaucoup de divorces (Malgré les églises). Les églises catholiques semblent toujours pleines, alors que les catholiques ne seraient plus que 50 % contre 25 % pour les évangéliques, dont les cérémonies sont plus attrayantes.   

 

 

 

 

 

 

 Vendredi matin

Après une semaine très chaude (venant après deux semaines en altitude ou nous avions frais la nuit, surtout a Antigua), le temps vient de se mettre à la pluie et a la fraîcheur.

Nous avons terminé la remise en route du bateau, fini l’avitaillement en se préparant pour tenir 2 mois à Cuba et sommes prêts à partir. Nous attendrons que Jean Mi en ait fini avec ses problèmes de santé, car nous voulons communiquer facilement avec Cécile.

Et actuellement nous avons un wifi avec la marina, ce qui permet en outre de regarder le blog de Lucas !

Photos

 

 

 

Pour des raisons de place sur le blog, j’ai du mélanger les photos du Costa rica et d Antigua, qui apparaissent dans l’ordre de leurs légendes

 

 

 

Costa rica

J’ai un kayak vert, un casque jaune et un anorak vert, la tenue de kayakiste n’étant pas particulièrement seyante. Désolé : les photos ne rendent pas bien compte ni de la force du courant, ni de la beauté du paysage.

A noter l aisance d AM sur son engin avec lequel elle a franchi des rapides.

La seule photo qui rende un peu les rapides est celle du toro, dans laquelle on me voit m’élancer sur les flots.

 

 

 

Antigua

Petit extrait de nos 400 photos, pour essayer de vous donner une idée du charme d’Antigua

Les photos de personnages ne sont pas des photos exceptionnelles, mais des photos qui peuvent être prises a tout instant et dans toutes les rues. Il y a beaucoup de petits marchands : aux touristes elles vendent des tissus et des colliers ; aux locaux des glaces et/ou des oranges épluchés grâce a un petit engin ( pas de photos ) et de la nourriture enveloppée dans des tortillas, cuites sur place ; les gens mangent à toute heure . La photos de la marchande de huipil (la blouse colorée portée par les femmes) montre un couple en train d acheter un huipil. La dame tient dans son dos un tout petit bébé ; il y a beaucoup de femmes qui trimbalent ainsi leur bébé. Chaque village a un tissage de huipil qui lui est propre, avec ses dessins et ses couleurs .La plupart sont tissés (à la main grâce des métiers dit ceinture) ; sur quelques uns se rajoutent des broderies.   

 

 

 

 

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 21:43

 

nous sommes au costa rica pour une semaine depuis vendredi , apres une visite des musees d art precolombien tres interressante , il n y avait pas que des mayas en meso amerique, nous sommes alles a turrialba pour une semaine de kayack pour moi et de raft pour anne marie

voici le programme , evidemment em americain , car c est un sejour americain , qui nous fait travailler les muscles la journee et les neurones le soir , en petit comite ca va , mais en groupe , cest dificile de comprendre.

week of river costa rica rios

Settling In

After breakfast, we outfit you with your reserved paddling gear from our wide selection. We start out at the

Rio Pejibaye, a calm jungle river with clear water and spectacular scenery. This river is an excellent introduction

to Costa Rican whitewater with two distinct sections. The Lower Pejibaye is class II/III with fun surf

waves and deep pools for practice. The Upper Pejibaye or Taos section is class III/IV with creek like features

and steeper rapids. Both are equally scenic and allow plenty of time to get warmed up for the upcoming

week. When we return to our Bed & Breakfast we kick-off the week with a BBQ dinner fiesta and discuss all

the activities planned for the upcoming week.

1

Day $ ~ Sarapiqui

All Warmed Up

We will hit the road just after an early breakfast and travel to

the Sarapiqui River, located on the north side of the Caribbean

slope. The Sarapiqui is often referred to as the “Jewel of

Costa Rica” with clear water, deep pools and excellent whitewater.

There are 3 distinct sections on this river that we paddle,

generally the more difficult whitewater is located upstream

while the lower sections provide fantastic opportunities

to practice and improve in the warm tropical water and

sunshine. Paddlers sometimes have a difficult time with this

section of river because they are so distracted by the beautiful

scenery. Tonight we will lodge riverside at a hot spring resort.

To soak in the thermal pools is the perfect end to the day.

Day % ~ Toro

Stepping it Up

The Toro is unique to other Costa Rican rivers both for iťs

yellow water color and innumerable cascading tributary waterfalls.

Its source is high on Volcan Poas and as it tumbles towards

the Caribbean Sea it passes over iron-rich soils giving it

iťs trademark rust color. The whitewater is excellent with

challenging class III and IV rapids found upstream and rolling

class II and III on the lower sections. After paddling today we

will return to Turrialba in time for a home-cooked Costa Rican

dinner.

Day & ~ Top Pacuar#

Remote Jungle Settings

Today we travel to the remote and absolutely beautiful mountains

of the Pacuare headwaters. This rarely paddled section

of river starts with class II and III rapids and progresses in

difficulty as we continue downstream. Not a problem for class

II paddlers as there is a small road following the

river during the first several

kilometers a quick shuttle

gives plenty of opportunities

for surfing the friendly waves

again and again. Experienced

paddlers will love the steep rapids

and super-fun playspots of

the Upper-Upper Pacuare.

Day ( ~ Lower Pacuare (Day !)

Our Jungle Hide Out

This 24 kilometer (17 miles) class III/IV section is your paddling gem today. This is the most popular run on

the Pacuare, often said to be one of the top five river sections in the world. We will put-in a bit higher than

other groups and enjoy an additional 4 kilometers of whitewater and rapids as we paddle to our riverside Jungle

Lodge. To spend a night along the shores of the Pacuare river is an experience every person should enjoy

in their lives. We light the camp with candles and prepare delicious tropical cuisine in our kitchen with all

amenities. The camp is complete with flush toilets, showers, raised platform tents with mattresses and fully

landscaped grounds. The whitewater on the first day is class II and III, fun surf waves and rolling rapids are

abound.

Day * ~ Lower Pacuare (Day ")

World Class Experience

After our delicious breakfast we launch and begin preparing for the action downstream. There are about 3

kilometers of warm-up rapids before we enter Huacas canyon and the first of several class IV rapids. The

river then opens up as we play and paddle mostly class III whitewater until Cimarrones, a steep and technical

class IV drop. There are still 5 more kilometers of whitewater action before we arrive in the Caribbean

flatland town of Siquirres where we take out. Class II/III paddlers will experience all these thrilling class III

and IV rapids in a guided raft or shredder. We then return to Turrialba for an evening goodbye fiesta at our

headquarters.

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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 19:33

Mercredi 25 octobre Marina Tijax

 

Apres un long voyage, nous avons rejoint le bateau samedi après midi. La journée du vendredi a été particulièrement longue : lever 6 H 30 , départ de Draveil 9H ; arrivée a Roissy 10 H 15 , une heure de queue à l’enregistrement ou l’on nous dit qu’il faudra reprendre les bagages à Mexico ( au total près de 60 Kg , ayant appris que nous avions droit a 46 kg chacun , nous nous sommes un peu lâchés sur les livres ); départ a 14 H avec 30 mn de retard ;on arrive à Mexico , course aux bagages et a l’enregistrement pour le vol de Guatemala , et finalement arrivée a Guatemala sur le coup de 11H local, soit 6 h en France et coucher à l’hôtel a 24 H local ; le samedi nous avons pris le bus de 11H 30 ( que l’hôtel nous avait indiqué à 10h ) : longue attente et 6H de trajet dans un car heureusement climatise et arrivée au bateau vers 5 H . ouf !

Heureusement le bateau était en état, avec peu de moississures ; en principe il a été nettoyé et aéré ; cela a du etre le cas même si le capitaine juge que le travail n’a pas été méticuleux.

Donc nous avons vite rejoint la piscine pour se relaxer et se rafraîchir.

Le dimanche, n’a pas été jour de repos ; nous avons commencé à ranger, remettre en état l’annexe, faire des courses, et commencer quelques bricolages. Évidemment avec quelques problèmes pour l’avale tout de génois, sur l’un deux la vis Allen a foiré, la vis doit etre presque soudée et il est impossible de la démonter. Le choix est difficile : la percer mais comment la remplacer, ou continuer avec la poulie usée jusqu’à Saint Martin.

Entre 11H et 16 h, il fait trop chaud et nous restons dans la piscine ou près de la piscine à l’ombre ; le soir , bien qu encore encombre,l e bateau ressemble à un bateau.

Lundi matin AM a continué à ranger et commencé le menage pour faire la chasse aux moisissures ( heureusement pas de cafard )pendant que j enlevais la rouille des bonbonnes de gaz, pour les repeindre et les faire comme neuves avant de les donner à remplir. Puis nous avons vu Randall, le mécanicien (qui est Suzanna marina) pour remplacer la manette moteur et réparer le groupe électro. Et en fin d après midi nous avons porté les bouteilles de gaz à remplir (tienda Reed)avant de replonger dans la piscine. Il y a eu pas mal d’averses orageuses, mais cela ne fait pas baisser la température.

Hier poursuite du nettoyage du bateau et début des courses alimentaires : nous prévoyons qu’à Cuba il y aura très peu de choses et nous approvisonnons donc pour 3 mois . La petite ville de Fronteras nous a paru relativement propre et semble un peu plus riche qu’il y a 3 ans . En tout cas les prix à la grande surface ont fortement augmenté : une petite boite de thon , base de notre alimentation coute 8 quetzals !

La nuit a encore été très pluvieuse , malgré le taud qui recouvre le bateau , l’eau est rentrée par le hublot ouvert de la salle de bain et au milieu de la nuit il y avait 15 cm d’eau au WC.

Au programme aujourd hui : fin du rangement, un peu de bricolage, quelques courses , bien sur, piscine et de nouveau les valises.

 

 

Demain nous partons en ballade ; tout d’abord une semaine de kayak au Costa Rica, puis une semaine de cours d’espagnol à Antigua. Notre programme probable de navigation est actuellement le suivant : départ vers le 15 / 11, arrivée à La Havane vers le 15/12, visite de Cuba puis retour en passant par la cote sud ; nous ne pouvons pas rester à Cuba plus de deux mois, pour des raisons de visa, puis L’ile a vache ou nous passerons quelques jours, puis retour le plus rapide possible vers Saint Martin. Mi mars nous ferons peut etre un aller et retour à Paris pour dire bonjour a Lucas, qui doit se languir de sa grand Mère ; première quinzaine d avril a Saint Martin et puis après nous ne savons pas encore si nous laisserons le bateau a Saint martin ou à Trinidad ; il nous faut passer chez un gréeur pour remplacer l’étai largable et voir un voilier pour commander une nouvelle grand voile.

Ce programme peut se modifier s il y a des équipiers .

 

 

 

Photos :

Le bateau à la marina amarré devant la foret

La piscine de la marina

L’entrée de la marina coté terre (peu utilisée)

Le grand magasin, 100 m 2, avec les prix les moins chers !

D’autres photos de la rue principale de Fronteras sont dans l’album Rio Dulce

 

Nb : pour répondre à certaines remarques oiseuses , oui le bateau aurait pu s’appeler phenyletyleamine, mais c’est moins chantant que luliberine et encore plus long pour remplir les papiers du bateau .

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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 13:18

mercredi 18

 

 

vous devriez donc avoir des infosd 'ici 4 semaines environ, au retour de nos ballades au costarica et  au guatemala

quelques explications et informations sur la luliberine ,le nom a ete choisi en fonction de sa consonnance et pour l'esprit de nos voyages qui n est cependant pas le meme que celui du l article ci-dessous

Tout ne serait-il que chimie?
Plusieurs expériences ont été réalisées et ont démontré les causes biologiques et chimiques de l’amour. Celui-ci serait piloté par des neuro-transmetteurs fonctionnant exactement comme des drogues :


-La phényléthylamine :

Lorsqu'on devient amoureux, on produit une grande quantité de PEA (phényléthylamine), une hormone de la classe des amphétamines que l'organisme produit naturellement, ce qui entraîne des effets semblables à ceux causés par certaines drogues excitantes (psycho-stimulants). La PEA provoque de l'euphorie et une certaine hyperactivité. C'est la raison pour laquelle on peut passer des nuits à parler et à faire l'amour.
Selon les experts, cette période d'allégresse peut aller jusqu'à six ans. Peu à peu, l'organisme s'habitue à la PEA. La passion et le sentiment d'allégresse s'atténue. Pour les «accros» à la PEA, c'est souvent la fin du couple. Ils préféreront chercher de conquête en conquête les effets euphorisants de la PEA.
-La lulibérine :

Chez les humains, la sécrétion de lulibérine dans l'hypophyse exacerbe le désir et la recherche de nombreux partenaires.

-Les endorphines :

Avec le temps l'organisme développe une tolérance à la PEA et ne procure plus les effets que l'on connaissait au début de la relation, le cerveau commence à produire d'autres hormones : les endorphines (ou enképhalines). Ce sont des opiacés, semblables à la morphine (drogues calmante, sédative), qui font diminuer l'amour-passion et se développer l'amour-attachement. Ces endorphines apportent le calme, soulagent la douleur et réduisent l'anxiété. Le sentiment de bien-être qu'elles procurent se traduit par une relation affective très forte que l'on ne veut pas interrompre. C'est l'amour attachement, l'harmonie complète. Un bonheur tranquille qui peut durer des années, si on passe à travers le sevrage de phényléthylamine.
A noter que les enképhalines régulent l'activité des neurones à noradrénaline. Si le taux d'enképhalines baisse, la noradrénaline afflue, provoquant un malaise généralisé. C'est ce qui cause les symptômes du manque. Et ceci est aussi bien valable pour un drogué qui est privé de son produit que pour un amoureux qui est privé de la personne qu'il aime (chagrin d'amour).

-L’ocytocine :

Sécrétée par la glande pituitaire, il y a aussi l’ocytocine. Ce neurotransmetteur est libéré dans le cerveau et dans le système reproductif chaque fois que nous touchons quelqu'un que nous aimons. On sait qu'elle augmente notre sensibilité au toucher et nous porte au rapprochement et aux étreintes (elle augmenterait également l'altruisme). C'est une sorte de « colle hormonale » qui nous garde ensemble longtemps après l'épuisement de la phényléthylamine. Le toucher demeure donc, pour les deux partenaires, la meilleure façon de conserver le niveau d'oxytocine nécessaire pour faire durer le couple.
Chez certains rongeurs, comme les campagnols de montagne qui vivent une vie isolée, une injection d’ocytocine les incite à se rapprocher de leurs congénères et à s’accoupler. Chez les femelles ca les incite plutôt à se lier d'amitié avec d'autres femelles, ou, si l'injection a lieu dans le noyeau acumbens, ca les incite à la monogamie (idem chez les brebis). Une série d’injections a un effet calmant anti-stress qui persiste longtemps. La sécrétion d’ocytocine est souvent associée à celle de sérotonine et elles semblent agir de concert pour refouler la souffrance.
Lorsque quelqu’un nous manque, c’est peut-être parce que nos réserves de sérotonine diminuent à cause de la séparation. Nous ne pouvons plus nous passer de l’autre et devenons dépendants car nous en avons besoin pour redevenir normal. Quand les taux sont faibles, il y a moins d’attachement émotionnel ; quand ils sont élevés, il y a détente et démonstration d’affection et attachement.

-La vasopressine :

Chez les campagnols mâles une injection de vasopressine dans le pallidum ventral les porte à la monogamie et à la fidèlité alors que ce sont des animaux habituellement solitaires. La même injection dans l'amygdale médian les porte à s'occuper des jeunes comme le ferait une femelle. Chez les humains aussi la vasopressine entraine l'attachement aux enfants.


Ainsi l'amour, ce sentiment dévorant qui nous fait passer de l'extase au désespoir, de l'euphorie à l'agonie, ne serait qu'affaire de chimie? La machinerie est tellement complexe qu'elle laisse une grande part à l'inconnu et à une certaine magie: l'amour et le désir demeurent des expériences mystérieuses, et aucune science n'a encore réussi à déterminer l'élément déclencheur de la réaction chimique initiale.

 

 

 

Un peu de lulibérine et d’eau fraîche

Gérard Apfeldorfer  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsqu’une hormone que l’on nomme la lulibérine est sécrétée au niveau de l’hypothalamus de notre cerveau, nous nous mettons en quête d’un objet à aimer et notre organisme se prépare à l’amour. A moins que ce ne soit le contraire : lorsque nous sommes amoureux, notre hypothalamus sécrète de la lulibérine, qui nous prédispose à l’acte sexuel. A moins encore que les deux formulations ne pèchent en introduisant une
relation de causalité artificielle : dire que de la lulibérine imprègne notre hypothalamus est une autre façon de dire que nous ressentons un désir amoureux, et vice versa.

Quoi qu’il en soit, quand la lulibérine arrive, la faim quitte notre hypothalamus et notre personne. Comme on le sait, les amoureux se sustentent d’amour et d’un peu d’eau fraîche. Si bien que l’amour constitue pour beaucoup une méthode amaigrissante des plus efficaces. On pourrait dire les mêmes choses sur un mode psychologisant : le désir amoureux, lorsqu’il est intense, fait de l’ombre à d’autres désirs, par exemple alimentaires. Et lorsque l’amour se révèle réciproque, l’état fusionnel qui en résulte donne naissance à un merveilleux sentiment de complétude : béat, je ne manque plus de rien ; contempler l’autre me nourrit et suffit à mon bonheur. Certes, lors de dîners d’amoureux, gourmand de tout, je fais honneur à la chère, mais ce mot requiert une autre orthographe pour me rendre boulimique.

Le problème de l’état amoureux est qu’il ne dure, au mieux, que quatre-vingt-dix jours. Au-delà, la lune de miel a tendance à s’effilocher. Le soleil cesse de briller aussi fort, les couleurs sont moins vives, les petits défauts de l’objet d’amour redeviennent visibles et le corps réclame à nouveau du carburant. Cela ne veut pas dire que tout est fini, bien sûr, mais que l’on est à nouveau deux. On voit l’autre comme il est, et nous-même, comme nous sommes. Pour que la relation perdure, il faut désormais tisser activement de la toile relationnelle.

Bon, ça ne marche pas toujours : après l’amour, le chagrin. Les chagrins d’amour font-ils maigrir ou bien grossir ? Les deux, mon capitaine. Se languir d’amour, c’est ne penser qu’à l’autre, ce qui conduit à s’oublier et à dépérir. L’âme en peine est bien en peine de s’intéresser aux nourritures terrestres. Puis, on l’espère, vient le moment où l’on commence à guérir de sa maladie d’amour. Manger, pour certains, est alors un moyen privilégié de renouer avec la matérialité, de réinvestir le monde, de se faire du bien. Dévorer des aliments est tout à la fois un lot de consolation, une affirmation que l’on est vivant, un détournement de l’agressivité, de la haine, que l’on ressent pour l’objet d’amour déficient.

La lulibérine et l’amour sont donc des coupe-faim qui font maigrir, mais, tout comme les coupe-faim médicamenteux, leurs effets s’estompent rapidement. Il faut alors augmenter les doses, ou bien changer de produit. Plus facile à dire qu’à faire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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